Shades of melancholy.

eden-paragallo

Mon vague à l'âme ressemble étrangement au prélude

D'une longue et interminable journée d'automne.

Ce vide intersidéral se répète au fil des lassitudes

A la manière d'un songe décousu, rêverie sans quiétude,

Étoffe de mensonges couverte d'étoiles monotones.


Et je sombre, et je sombre au- delà des flots ;

Et je me noie, et je me noie au- delà des mots.


Mon cœur se serre de plus en plus fort,

Ma peau se fait incandescente, se mue athanor,

Lave en fusion consumant jusqu'à la mort.

Chaque fibre de chaque muscle vibre

A la manière d'un séisme, digne fils de l'apocalypse.


Et je sombre, et je sombre par- delà ces fléaux ;

Et je me noie, et je me noie par- delà ces maux.


Mon enveloppe charnelle s'effrite de déchéance.

Mon esprit sensoriel combat sans défenses.

Une lutte existentielle pour vivre sans errance

Et chérir le fruit d'une larme sans nom ni orage

A la manière d'une lame de fond trépassant le carnage.


Et je me comble, et je me comble de ça et d'idéaux ;

Et je verdoie, et je verdoie au glas des lambeaux.


Signaler ce texte