Si le Temps était mon père

On dit que tout ce qui saigne est en vie, que Dieu nous a tous créé
Pour le coup, je me sens un peu mis à part
Bercé par le soleil, je n'ai plus ces cauchemars
Qui ont hanté ma vie pendant toutes ces années
Regardez dans mon âme, au fond de mes pensées
J'ai brisé les frontières de la bienséance, pour aller voir ailleurs
Je garde l'espoir, les rêves de construire un monde meilleur
Dans une boite close, cachée sous mon oreiller
Je souhaite que vous puissiez connaitre
Ce bonheur, cette envie, cet épanouissement
Comme une vague qui te lave, et repart lentement
Emportant avec elle le faux, et le paraître.
J'ai été une plaie ouverte, un os brisé
J'ai suffoqué sur mes peurs, mes doutes, mes capacités
Je suis humain, on ne pourra jamais être plus que ça
Il suffit d'oublier tes limites, ou tu t'en mordras les doigts
oublie les cieux, personne ne viendra te sauver
Le déni n'est qu'une grotte dans laquelle tu vis, lové
J'écris ma vie, ça me semble cohérent quand je raconte
le chemin que j'ai pris, dont je n'ai aucune honte

Accroche toi à ces paroles, penses-y quand tu vas mal
Je sais pas si mes mots peuvent te remonter le moral
Rien de mieux qu'un peu de passion pour se changer les idées
Ecoute juste mon coeur, laisse ta conscience se vider
Bouge ! C'est plus qu'un texte, plus que des lettres accolées
Tu ne pourras pas récupérer le temps que le doute t'a volé
Moi aussi, j'ai été le champion pour laisser l'eau couler
Sous les ponts, mais au final ça m'a soulé.
Grandis, essaie de toucher la vérité
Comprends que ta place au sommet, tu vas devoir la mériter
Le courage et la Volonté, on ne peut pas en hériter
Il y aura des coups durs, mais il ne faut jamais hésiter
Et malgré tous mes efforts, je me sens encore futile
N'oublie pas: la réussite, c'est de savoir se montrer utile.

Si la Chance était une dame, elle a su me faire tenir
Résister à mes vices, et à mes noirs désirs
Si Dieu est une femme, alors son mari abuse d'elle
J'ai tellement de cicatrices que ça te semblerait irréel
Si le Temps était mon père, je ne l'aurais jamais rencontré
Trop occupé à boire avec ses amis, pour m'oublier
Pourtant, ma vie est un bal, où les trois aiment danser
Pour me faire oublier la douleur, pour me faire avancer.