Si l'on se déchire
shakashaka
Si l’on se déchire
Je me balancerai tragique, sous le soleil de ton orbite
Laisse moi, me drainer
Me déchirer
De vie
Dois tu te lover sur mes flammes
Sur les parois de mon âme
Mérite tu le prix de mes faveurs ?
Es tu digne du sel qui coule entre ma fleur
Je pourrirai sur ta croix
Sabordé par le son de ta voix
Croulant sous des contours
Cherchant le point des jours
Suis-je l’apogée à ton envole ?
Un doux printemps sous camisole
Dois t’on se suivre ?
Dois t ‘on se fuir ?
Si l’on se déchire, au seuil du hasard
Si l’on s’envenime, le temps nous sépare
Des méandres, des goûts d’ailleurs
Des jeux de corps, des plaies au cœur
Je vomirai sur ta chaire
Les silences, des rivières
Les nuits d’orient, nos vices nos guerres
Les ombres mortes, les chimères
Dois tu t’enivrer de ma toile
De mon parfum sur nid d’opale
De mes jeux d’organdi
De mes souffle de mon cri
Laisse moi croire en mes sens
A la folie qui me serpente
Laisse moi toucher tes lèvres
Ce soleil ces diadèmes
Suis-je l’apogée à ton envole ?
Un doux printemps sous camisole
Dois t’on se suivre ?
Dois t ‘on se fuir ?
Si l’on se déchire, au seuil du hasard
Si l’on s’envenime, le temps nous sépare
Des méandres, des goûts d’ailleurs
Des jeux de corps, des plaies au cœur
Auteur :Sébastien Hochet