Si vous continuez de lire ce texte, ne vous étonnez pas, votre vie, appartiendra bientôt à Freddy !
Christian
Léo et son équipe récupère José. Il fonce vers Lisbonne ou est installé son laboratoire de psychologie dans la villa sur les hauteurs de la ville.
Déjà dans l'ambulance il injecte en intraveineuse un psychotrope à José. L'objectif du produit est de piloter les rêves de José mais à l'état de veille, quand il sortira de l'emprise des produits, au début il ne saura pas si ce qu'il a vécu est un rêve ou la réalité, ensuite il l'oubliera.
Anna/Mélinda les a dépassé depuis longtemps sur la route sinueuse. Arrivée à la Villa elle contacte immédiatement Andrew.
— Bonsoir Mélinda ! Vous avez kidnappé le bébé ?
— Je ne sais pas à qui vous vous adressez Monsieur ! Par contre Anna Murphy veut bien répondre à vos questions.
— Au Portugal, je ne connais pas non plus cette personne !
— Bon on arrête les enfantillages ! Je croyais que les communications avec ton smartphone "militaire" étaient "total securit"
— Elles le sont ! Bon alors comment va-t-il ?
— Je n'en sais rien, Léo n'est pas encore arrivé, il doit conditionné le patient dans l'ambulance, avant interrogatoire.
— Très bien c'est parfait, tu assisteras à la séance de Léo, j'aimerai biens voir vos deux avis sur ce bonhomme.
— Ok, sinon vous en êtes où de l'isolation de Covilhã du reste du réseau.
— L'intranet est neutralisé et isolé du Centre Data Center, nous avons aussi doublées des caméras de surveillance. Nous devrions être aux premières loges si notre homme exécute une action particulière. Je ne ne te cache que j'aimerai bien savoir ce pourquoi il est revenu après ces 21 jours d'arrêt de travail bidons, cela nous gagnerait du temps.
— J'espère aussi ! Plus vite Mélinda sera rentrée chez elle et plus vite Anna sera heureuse de retrouver Paris !
— Cela ne tient qu'à vous, au Portugal ! Termine Andrew en coupant la communication
Léo vient d'arriver. Deux hommes viennent de soulever José pour le sangler dans un fauteuil roulant. Mélinda rejoint Léo
— Comment il va notre garçon ?
— Je vais essayer de le réveiller avant qu'il ne sombre dans un nouveau cycle de rêve, je pourrai ainsi m'introduire dans son rêve-réalité qu'il va vivre les yeux ouverts.
— Nous introduire, mon cher Léo !
— Comment nous ?
— Ordre d'Andrew, mon Lieutenant ! Vous allez recevoir un email à ce sujet si ce n'est déjà fait !
— Mais vous ne connaissez rien à la psychologie expérimentale.
— Je n'ai pas la prétention d'avoir vos connaissances, mais nous les femmes nous avons, enfin ce sont les phychologues qui le disent une sorte d'intuition, de 6° sens.
— Ok ! je suis d'accord, mais l'intuition ne remplace pas l'expérience.
— Je vous laisserai faire, ne vous inquiétez pas, je resterai en observatrice !
Léo installe José dans une pièce avec de multiples ordinateurs et appareillages.
Il le coiffe d'un casque souple destiné à capter l'activité de son cerveau. José est allongé dans un relax légèrement penché vers l'arrière.
— Regardez, Méinda, l'encéphalogramme nous montre qu'il va entrer dans une phase de sommeil paradoxal. Je vais le réveiller légèrement pour qu'il nous entende.
— Paradoxal ?
— Oui, le mot est juste, c'est la phase du sommeil où nous rêvons, la où notre cerveau est presque aussi actif que dans la journée, mais nous ne pouvons pas bouger !
Sans transition Léo s'adresse à José
— Bonjour José, je suis ton docteur, je voudrais savoir si tu te sens bien ! Lui demande Léo
— ça va je ne suis plus malade, je suis guéri !
— Très bien josé, c'est parfait, je voudrais que tu te souviennes de ce que je t'ai dit quand tu étais à la clinique.
— Vous m'avez dit que j'ai attrapé une méningite foudroyante, mais que je m'en sortirai.
— Parfait José tu as une bonne mémoire, te souviens tu plus précisément des traitements où de ce que tu faisais à la clinique.
— Je faisais la même chose qu'au travail, vous me disiez qu'il ne fallait pas que je perde mes automatismes pour reprendre rapidement mon poste.
Léo et Anna se regardent d'un air interrogateur.
— Super José ! Ta mémoire est parfaite, peux-tu me rappeler ce que tu fais exactement dans ton travail.
— Je surveille des écrans reliés aux caméras de surveillance.
— Merci José, te souviens tu de ce que je t'ai demandé de faire pendant ton travail.
— De me reposer… mais vous m'avez demander de ne pas en parler car c'est interdit au boulot !
— Ok ! Je sais José, mais je dois savoir si tu te souviens de ce que tu dois faire pour te reposer.
— Rien docteur, c'est vous qui me donnez le signal du repos et de ce que je dois faire pour personne ne sache que je me repose. C'est vous docteur qui perdez la mémoire !
José commence de s'agiter sur son relax, Léo sait que si il insiste trop, il risque d'ouvrir les yeux. Il doit changer de sujet.
— Oui, tu as raison José, je perds la mémoire et la tienne est très bonne. Au fait te rappelles-tu des filles que tu as rencontré avant d'avoir ta méningite.
— Ah oui, j'étais en panne de Moto et une super nana est venue me chercher, heureusement d'ailleurs, sinon, quand j'ai fait ma crise, j'aurai pu crever sur le goudron.
— Tu te souviens de son nom ?
— Oui c'est Natacha ?
— Tu la connais d'où ?
— D'Instagram, elle a un compte, on devait se trouver au bar, comme ma moto était en panne c'est la seule qui s'est proposée pour venir me récupérer.
— Elle était comment ?
— Une grande Blonde montée sur des échasses
— Encore un exercice de mémoire José tu te souviens de ton code pour instagram
— Oui josefer@gmail.com, ricardo pour lemot de passe.
Melinda note rapidement le code sur son carnet et lève le pouce en direction de Léo pour son idée.
— Bravo José, tu la reconnaitrais, José, si je te montre une photo et si je dis que c'est la photo de Natacha.
Léo fait signe à Mélinda de se poser contre le mur, il l'a prend en photo avec son smartphone.
— Oui, je pense !
— Tu vas ouvrir les yeux et je vais te montrer la photo de Natacha, comme ça tu t'en souviendras d'accord ? Je vais compter jusqu'à trois et tu verras la photo. Un, deux, trois, ouvre les yeux. Voilà la photo !
Léo lui montre le smartphone avec l'image de Melinda
— Oui c'est bien elle !
— Parfait Léo, tu peux refermer les yeux
— Maintenant tu peux faire confiance à ta mémoire et à Natacha, elle sera là pour t'aider et pour te guider en-dehors de ton travail, c'est une chouette fille d'accord ?
— D'accord
Melinda regarde Léo d'un air horrifié, il veut la pousser dans les bras de ce garçon.
Léo fait signe à Mélinda de se taire en posant un doigt sur sa bouche. Mélinda se retient de le mordre !
— José tu vas pouvoir continuer à faire de beaux rêves en compagnie de Natacha. Repose-toi une grande nuit t'attend ! Profites en bien, ne t'inquiète pas je te réveillerai.
Léo débranche José .
Mélinda explose :
— C'est quoi ce scénario à la con ! Ce n'était pas le contrat, je devais l'approcher pour qu'on sache ce qu'il avait fait pendant son absence. Non seulement on n'en sait rien et en plus vous me faites passer pour sa poufiasse en lui souhaitant de beaux rêves. Faudrait vous calmer la libido les mecs ! Je ne suis pas une poupée à qui on voudrait faire endosser le rôle d'une prostitué !
— Du calme Mélinda ! On va remonter José dans une chambre et on en parle ensuite Ok !
Elle quitte la pièce en claquant la porte.
Arrivée à la cuisine, elle ouvre la porte du frigo et se verse un Gin Coka pour s'éclaircir les idées. Elle emporte son verre sur la terrasse au bord de la piscine et se rafraîchir avec la brise nocturne. Le pont de Lisbonne, réplique de celui de San Fransisco, brille au loin avec au bout son Corcovado comme à Rio.
Léo la fait sursauter, il vient de surgir sans bruit sur la terrasse.
— Je pensais que vous seriez là !
— Où vouliez-vous que j'aille en peine nuit . Faire le tour des bars de Lisbonne ?
— On pourrait peut-être s'expliquer ? La situation est suffisamment grave non !
— On ? Vous pourriez, oui !
— Résumons ce nous avons appris ?
— Ah oui ! On le sait ! D'après ce qu'il vous a dit, qu'il s'est entrainé à faire son boulot pendant 3 semaines, Génial !
— Ok ! Mais on sait également qu'on lui a dit de se reposer pendant son travail quand on lui en donnerait le signal, mais de ne surtout pas le dire.
— Qu'est ce vient faire Natacha la dedans ? Ce n'est pas elle qui va lui donner le signal de se reposer au boulot quand même !
— Ok, je suis d'accord ! Mais réfléchissons ! José se repose, cela signifie qu'il ne regarde plus les écrans où qu'il les met au repos, il ne voit donc plus ce qui s'y passe !
— ça je l'avais deviné Léo, je ne suis pas gourde à ce point, sinon je ne serais pas RH du groupe et c'est un peu grâce à ma vigilance que je suis là, je vous le rappelle au cas ou Andrew aurait oublié de vous le dire !
— Comment peux faire le docteur pour lui donner le signal de se mettre au repos.
— Comme vous Léo, il va lui dire non !
— Mais vous êtes géniale Anna !
— Ah bon ! Anna est géniale mais pas Mélinda, merci pour la leçon !
— Il faut qu'on fasse une radio du crâne de José, en 21 jours on a eu le temps de lui implanter une prothèse auditive avec laquelle il recevra le signal, la voix du docteur !
— Léo vous remontez dans mon estime, je vais en parler de ce pas à Andrew, ça mérite bien que je réveille !
Anna s'approche de Léo, lui dépose un petit baiser sur les lèvres et le plante là, complètement ébahi, au bord de la piscine.