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Sous la tombe je m'accoutumai de ne plus vivre dans les sanglots des autres et de pouvoir, enfin, me focalisé aux miens. Je n'ai jamais été heureux, ni même fondamentalement bien. Ni triste. Plus le temps avance, plus je pense à moi avec objectivité plus je me rends compte que je suis mort tué par un Némésis bien plus cruel d'un Moriaty ou un Maitre.

Je me suis trainé dans la boue, j'ai mangé les fardeaux de ma malhonnêteté et de mes mensonges. J'ai rigolé avec la mort et bu un thé avec le Stello quand Baudelaire essayé encore de comprendre sa maladie Parisienne puis j'ai soigné la mienne avec des couleurs qui ont disparue après six ans d'accoutumance. A présent dans un cercueil habillé d'ivoire, qui a toute ma sympathie, l'idée d'un dernier parfum devient une obsession. Dois-je retourné voir le monde, malgré mon accoutumance d'un seul ou bien dois-je laisser la masse que je me trimballe gouté encore les larmes salés qui s'écoulent de mes yeux, et qui me noie.

Il n'y a aucune vie qui en vaut d'autres, si ce n'est la mienne qui a perdu sa valeur à la comparaison de cet autre qui s'est enfuie. Je leurs ai souvent dit à ses femmes – On n'est pas du même monde. Évidence, quand on y pense, car mon monde à l'horreur des cris de douleur, des cheveux de feux et une sympathie pour la vie. Mon monde m'a accompagné dans mes retranchement, ma soulevé, ma sauvé et tué pour ensuite disparaitre. Mon monde… Mon monde avait le corps de Lilith et l'odeur des lilas. Elle disait m'aimait si souvent qu'il m'est impossible d'imaginé le contraire.

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