Solidarité, salut du peuple

nananndri

Au feu, au feuC'étais la case de la vieile bintou en feuLà bas à Man, dans le mont tompkiEt le village se réveillaSans attendre assez de criEt les hommes bravèrent,Flammes et vents.Ils etaient de toutes nationalitésEt de toutes races.Mère Apo conduisait les hommes et les femmes au marigotDigbeu formait des rangs d'hommesEt koigny versait l'eau sur la case en flemmeOù est passé mon hébétude?Le lustre qui a vu grandir les fils de cette nationOù est passé la grandeur des enfant d'Houphouet?Le lendemain matin,Pendant que les beninois maçons montaient les mursLes senoufo jouaient au balafonLes baoulé creusaient la terreLes maliens la malaxaientLe bété encourageaisGueré chassait pour nourrirPour nourrir les braves travailleurEt jour, est néUn destructeur de vie,Un destructeur de bien être.Enseignez nous la politique avant de nous l'envoyer.Cultivez sur la politique avant de nous y conduire.Nous ne savons rien d'elleEt nous faisons de l'ethnocratieOù allons nous fiers ivoiriens?Loin de nos savoirsSavoir accueillirSavoir vivreSavoir pardonnerAlors que nous étions primitifsNous vivions heureuxAdieu le modernisme, si tu dois nous conduire à la mortAdieu l'occident, si tu dois nous armer.vie sans vievie sans amevivre esseulé, tel est la mort.
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