Solo.

j'écris c'bout d'texte, pour exprimer ma haine,
libérer c'qui est en moi, m'extirper de mes chaines,
sur ce beat mélodieux, j'peux partager ma peine,
j'veux parler de c'que j'ressens, au plus profond de mes veines,

j'ai toujours été, plutôt introverti,
renfermé sur moi-même, peu souriant à la vie,
aucune confiance en moi, la solitude en seule amie,
quand j'y repense, à ces moments, où un seul regard me terrifie...

tu sais, c'est horrible, de se faire mettre à l'écart,
de ne compter pour personne, qu'est-ce que j'ai fait pour que ça foire ?
ne pas se sentir intégré, obligé d'faire bande à part,
tu rentres le soir tu pleures... pour qu'enfin cesse le cauchemar

j'ai été comme ça, pendant un long moment
le collège et début de lycée, ont été durs sur un temps,
t'essaies de compenser, en t'concentrant en travaillant,
obtenir de bonnes notes pour rendre fiers tes parents,

mais ça suffit rarement, ton travail est mal vu,
l'étiquette "intello" utilisée comme une insulte,
tu te renfermes un peu plus, c'est le cercle vicieux,
envie d'prendre une catapulte, t'envoler dans les cieux,

puis tu rencontres les bonnes personnes, celles qui te font avancer,
avec qui tu te sens bien, t'as enfin envie de déconner,
de lâcher prise sur ce qui s'passe, de se relâcher, de s'évader,
même si tu peux pas faire l'impasse, sur ce qui est maintenant du passé,

tu prends confiance en toi, t'es rassuré et rassurant,
tu t'épanouis, tu souris, t'ouvres enfin les bras à la vie,
tu sautes enfin le pas, t'es motivé maintenant,
t'es sorti de tes tracas, l'isoloir est fini,

je suis pas du genre, à t'faire la morale,
mais si tu dois retenir une chose, c'est que lorsque tout va mal,
prends sur toi et reste fort, ne te dis pas qu'tout est banal,
on dit que la roue tourne et cette prose, t'assure que tout est possible au final.

25/11/2016