SOUPIRS INTENSES

mysterieuse

Il n’est pas un mirage mais un troublant présage,

Que cet amour fusion violent comme un orage,

Annonceur de tempêtes érotiques peu sages,

Pour nos âmes en alertes fatiguées des naufrages.

Nos étreintes me hantent, Tout de nous me manque,

Mes hanches dans ses mains, son regard saltimbanque,

Et ce désir hurlant lapidant ma décence,

Dans mes nuits orphelines de sa virile présence.

A trop vivre dans l’intense de nos baisers volés,

A trop nous désirer, malgré nos actes manqués,

Est née une dépendance de nos corps déchirés,

Par la trop longue distance des amants séparés.

Sur mes lèvres, la fièvre, dans ses yeux, la détresse,

Entre mes mots teintés de rage et de tendresse,

L’onde amère en écho de mes manques de repères,

Quand le manque de sa peau à ma peau me lacère.

Des ondes de jouissances m’étreignent sans préavis,

A la seule pensée des brulures de nos nuits,

Quand nos corps éreintés de trop avoir aimé,

Livrent toujours bataille, pour ne pas succomber.

Nos bassins imbriqués au souffle de nos désirs,

Nos fluides mélangés dans les mêmes soupirs,

De l’impudeur charnelle jusque dans nos silences,

Seront les seuls tourments de notre prochaine errance.