Sous la Chapelle
sandrinerebelle
- Julie, quel genre de Noël va nous offrir ta mère cette année ? Me demande Jules avec un large sourire , qui ressemble plus à une grimace qu'à une marque de réelle sympathie. Mon Jules déteste ma mère qui le lui rend bien. La nympho folle dingue pour lui, l'impuissant pour elle. Les relations sont comme qui dirait tendues.
Lorsque maman organise le réveillon, je ne sais jamais à quoi m'attendre, à part à une fête sous le signe de l'extravagance, parfois de la dépravation, souvent du sexe.
Et moi, mon Jules, il déteste tout ce qui n'est pas politiquement correct. Alors imaginez ce qu'il a subit lorsque nous avons fait une partie de cache-cache dans un château tenu par un couple de libertins ( il va s'en dire que tout leurs amis étaient présents, sinon ce n'est pas drôle) pour trouver nos cadeaux, où encore un Cluedo géant où dans chaque pièce nous devions jouer au poker-menteur pour avoir un indice, un Noël chez les nudistes - pour les boules avait-elle ricané-. Ma mère adore être en totale inadéquation avec la société , et je pense qu'elle en rajoute pour perturber mon Jules.
Bref,maman ne fait jamais dans la tradition. Il faut dire aussi une mère célibataire, avec un père different pour chaque enfants, propriétaire de plusieurs sexe shop, ayant une chaine Youblabla spéciale porno, est toujours étonnante dans sa folie.
Mais cette année, je suis plongée dans la plus grande expectative…Ma mère a, comment dire, légèrement déviée.Un petit bug, voir un burn-out qui fait qu'elle ne se souvient plus de sa réelle personnalité…Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, mais le résultat est plutôt déstabilisant . Elle est entrée dans une phase mystique, louant Dieu et ces Saints, laissant les siens de côté. Etrange, bizarre…
Ainsi, dans la mesure où maman et mon Jules ont des rapports familiaux se limitant au stricte nécessaire, et que je ne lui en parle jamais, par peur qu'il me fasse une attaque, voir un anévrisme fulgurant, je m'empresse de clarifier la situation auprès de Jules.
Tu veux dire que nous pourrions avoir un Noël avec le petit Jésus et tout ? Je n'osais plus y croire m'avoua t'il ironique.
Je le comprends mon Jules, c'est ma mère, et j'avoue qu'elle me fait délirer, mais pour lui, qui n'a pas grandit avec,et que ne connait pas grand chose de son passé, il appréhende ce moment comme un homard vivant que l'on jette dans l'eau bouillante. Il sait qu'il va se faire manger tout cru par ma folle et adorée maman.
Avec une légère pointe d'appréhension, et pour ma part mêlée à de l'excitation nous arrivons chez elle, rejoignant mes cousins,cousines, oncles,tantes.Maman nous accueille avec un grand sourire, déguisée en bourgeoise bien sous tout rapport,un pull bleu marine col en V, un pendentif avec une croix en or, un chemisier blanc col Claudine, jupe et ballerines strictes. Pétage de plomb , cramage de neurones. Il y aurait-il un neurologue dans l'assistance ? Je crains le pire pour sa santé, c'est grave Docteur ?
Quatrième dimension, bonjour...Soudain j'ai peur de ce qui peut se passer.Les apôtres vont-ils débarquer à poil,libertins et échangistes , un Joseph exhibo, une Marie Lolita , un nain pervers en guise de Jésus ?
Par tous les Saints, je vais finir par brûler en enfer si elle continue. Cependant, pour tout vous avouer, j'ai toujours dans un recoin de ma tête le doute, voir l'espoir qu'elle vrille, au moins un minimum, histoire de retrouver ma maman, perdue dans un je ne sais quel délire.
Contre toute attente, nous passons un repas normal baigné par des chants catholiques.Maman nous a fait le bénédicité ,à prier pour notre rédemption et notre salut.
Détendue mais déçue je dois l'avouer, je sirote mon champagne en paix. Mon Jules est tout serein, limite joyeux, et je pourrais même voir poindre au creux de ces lèvres un véritable sourire.
Non,mais que se passe t'il dans cette famille qui fut jadis un énorme bordel, faites de fous rires, et de mauvaises blagues d'ivrognes bon enfant. J'ai comme une boule de peur qui se forme dans mon ventre…Ai-je désespérément perdue ma mère, et encore pire, vais-je autant m'ennuyer avec elle qu'avec, parfois mon Jules ? Tiens, je viens de poser des mots sur mon malaise…Je me fais chier quelque chose de grave avec lui. Serait-il le moment de le largeur ? Etrange question pour un soir de Noel.
Claquement d'une cuillère sur une coupe, maman réclame le silence et me sors de ma torpeur. Tout est normal, trop normal. Ma mère, comme toutes les autres ? Inimaginable et effrayant.
La boule dans mon ventre s'installe et grossis.Entre la peur que tout soit normal, et l'appréhension qu'il se passe quelque chose, mon estomac se sent très mal.
- Julie, veux-tu venir prendre place à mes côtés et ainsi rejoindre ton frère et ta soeur ? Je me lève aussi enjouée qu'une sorcière allant au bûcher .
- Comme chaque année nous fêtons ensemble Noël pour saluer la naissance de Jésus Christ.Gloire à Dieu, nous lui devons la vie ( d'accord ma mère a péter un plomb ). Je vous invite donc à venir écouter la parole divine ce soir à l'Eglise Sainte Dominique. ( mais pourquoi ne rajoute t'elle pas nique nique nique ? ). J'ai tout à fait conscience que mes changements peuvent vous surprendre,et que vous puissiez ne pas me comprendre. Mais, sachez-le, il n'est jamais trop tard pour emprunter la voie sacrée que Dieu nous trace.Maintenant,prenez-vous par la main, et entamons ensemble cette belle prière pour rendre grâce à Marie, sainte des saintes, mère suprême .
Elle ferme les yeux.Nous en profitons pour nous regarder tous, consternés, étonnés , déboussolés. Elle nous le fait à l'envers cette année ! Qui a pris possession de l'esprit de maman ? Vite un exorciste s'il vous plait !
Mon Jules adore, jubile mais moi, je déteste . Vraiment. Je suis déçue , mais dans le même temps je sais aussi que ce soir nous n'allons pas nous disputé, et qu'avec un peu de chance, mon cadeau de Noel sera une bonne partie de jambe en l'air. Soyons fous, il va peut-être même accepter autre chose que le missionnaire, et je vais prier pour qu'il trouve le chemin de mon clitoris.
Ma mère est folle, mon Jules pas très porté sur le sexe. Entre les deux, il y a moi…Je vire nymphomane parce qu'en manque cruel, et sans rougir je comptais sur maman pour remplir un peu le vide de ma vie. Je pensais qu'avoir un chéri « normal » rendrait ma vie moins instable, mais le constat est là…Je m'emmerde ferme. Franchement , on ne peut rien faire contre la génétique.
Nous arrivons à l'Eglise Sainte Dominique ( nique nique nique je sais mais là je suis en état de choc , et je veux qu'elle le dise ! ).
Maman nous explique que les femmes et les hommes doivent se séparer à l'entrée dans ce lieu Saint, pour ne pas dit-elle, être soumis à la tentation. ( Nous nageons en plein délire , elle a donc oublié qu'elle vend de la tentation ? ).
J'embrasse Jules vite fait en haussant les épaules lui glissant à l'oreille " tu voulais de la tradition ? Tu es servi ".
L'odeur de l'encens, les bougies, la musique de l'orgue,le champagne,le gingembre, les huitres, le prêtre qui nous fixe solennellement, font que je me sens à la fois mal à l'aise et...Excitée ? Le prête dans sa soutane, que j'imagine nu en dessous me donne des frissons de désir, mon ventre se met à chauffer…Oui là c'est certain, je vais finir en enfer. Oh oui venez vite me faire connaitre l'enfer mon Père…Une image de lui en train de se masturber s'incruste dans mes pupilles. A t'on idée aussi d'être un messager de Dieu aussi charmant ! C'est de la confiture au cochon ! Je comprends mieux maman si tout les prêtes sont aussi charmants. C'est du fantasme pur et dur - vous croyez qu'un prête peut bander en voyant une belle femme ? -
Maman me regarde, me sourit, et me fait un clin d'œil. Elle tape de façon théâtrale dans sa main. Le prêtre se retire.- Oh non pas tout de suite s'il vous plaît -
-Mesdames...Je vous invite à venir chacune votre tour à prendre ce petit présent pour stimuler, hum votre ferveur.
Julie vient s'il te plaît. Elle me tend un petit paquet cadeau.Attendez de l'avoir toutes pour l'ouvrir et je vous explique. Ma soeur me fixe, un large sourire fend son visage…Elle était donc dans la confidence ! Je suppose donc que mon frère est en train d'expliquer la situation aux hommes de la famille.
Je la vois, elle jubile, je la remarque cette petite lueur lubrique.Et bizarrement j'adore,et honnêtement ça m'émoustille encore plus. Le prête, ma vraie maman délurée, et…
Nous ouvrons, toutes assez exaltées, en se demandant ce qu'il se passe de l'autre côté.
Nous découvrons... Un œuf. Maman lui dis-je tu te plantes de fête , nous ne sommes pas à Pâques. « Ce qui ne nous empêche pas d'apprécier les gâteries ma puce »,me dit-elle dans un grand sourire .Elle nous explique, tout.
D'accord…Je suis prise d'un fou rire qui me secoue des pieds à la tête ! Ma mère redevient normale.Qu'est-ce que je l'aime !
Donc je reprends, cet œuf est un sexe toys, commandable à distance.J'imagine l'excitation des hommes à côté, la tête de mon Jules, redescendant sur la planète maman. Je commence à sentir une légère humidité entre mes jambes que j'apprécie à sa juste valeur.Mince cela fait tellement de temps que je n'ai rien ressenti, que j'ai une envie subite d'aller y mettre la main pour vérifier qu'il s'agit bien de ma mouille. A moins que le prête ayant une âme charitable puisse me rendre ce minuscule service. Oui , non ? Non hein !
Nous suivons les instructions de maman. Nous allons donc toutes nous le placer à l'intérieur,de la plus jeune - 22 ans je vous rassure- à la plus vieille de ma tante, 69 ans. Le but étant de subir les assauts vibrants durant la messe.Le petit plus, nous ne savons pas à qui est notre télécommande et les hommes ne savent pas laquelle d'entre nous ils possèdent. Nous devrons à la sortie de l'église nous regrouper pas paire pour avoir nos cadeaux de Noël. Nous ne devons pas faire de bruit, ne bouger sous aucun prétexte .Et bien sur , nous ne serons pas seule à cette messe les personnes présentent sont eux de vrais catholiques.…Et évidement le prêtre ne sait rien de tout cela, ce qui en soit est fort dommageable car , en toute honnêteté , j'aurais eu un plaisir intense à m'imaginer qu'il ait pu détenir ma télécommande. Enfer me voilà, ouvrez-moi vos entrailles, je viens m'y glisser avec beaucoup de volupté du moment que le prête m'y accueille.
Nous nous soumettons toutes à son désir , sans dire un mot, et nous défilons dans les toilettes pour nous l'enfiler précautionneusement . Pour ma part, il y glisse sans aucun problème, et je crains même un instant qu'il puisse se défiler tellement je suis humide.Un peu comme une truite qui sort de l'eau, elle glisse, elle s'échappe, mais il suffit de bien resserrer la prise pour l'enserrer correctement.
Oh,mon Dieu - quelle impie je fais ! pardonnez-moi Seigneur - cette sensation de plein, de frottement quand je marche. Ouille je vais avoir du mal à me contenir et à rester sage.
Je lui murmure un « merci maman » dans le creux de l'oreille. Elle me sourit, comme une vraie mère , pleine de compassion. « Je trouve insoutenable que ma propre fille soit mal baisée ma chérie…Si je peux t'aider à remédier à cela, Dieu m'en ai témoin, je ferai mon possible ». Incorrigible maman…Je lui souris. Toute à sa particularité, je sais que que son amour est vrai.
Solennellement, le prête vient frapper à notre porte. Je ne peux m'empêcher de le fixer, et je rêve que sa dévotion pour Dieu, se reporte sur moi. Nos regards se croisent , et moi toute athée que je suis, je continue de le regarder , l'imaginant comme mon Ange Gabriel venu me susurrer des mots doux et crus à l'oreille. Je rougis, n'arrivant pas à baisser les yeux, il en fait de même. Que la honte s'abatte sur moi, que les plaies d'Egypte m'emportent. J'ai envie de lui, là maintenant tout de suite, dans le confessionnal, sur l'orgue. Et même si cela peut l'aider, qu'il m'accroche comme sur un crucifix , qu'il me fouette pour expier ces péchés, qu'il me couronne comme une reine dévouée à son sexe. Je m'enflamme, je m'emporte , je mouille si intensément que je sens sur mes cuisses une trainée humide. Je finis par baisser les yeux, me laissant glisser dans les flammes sataniques de mes fantasmes.
Il se gratte légèrement la gorge, sans doute un brin troublé par mon attitude de nymphomane, puis nous convie à la messe. Nous sommes toutes les joues rosées , écarlates comme les cornes de Satan pour ma part, les yeux pétillants et notre démarche est, comment dire...Légère ?
Nos hommes nous regardent pénétrer dans l'office, dans leurs yeux de la concupiscence, de l'envie, de l'attente. Dans ceux de mon Jules, du dédain, de la colère…Merde encore une fois pas de sexe ce soir…
Nous prenons place, dans l'attente que notre oeuf se réveille …
Le prêtre entame son laïus...La naissance du Christ, Marie, Immaculée Conception, l'ange Gabriel qui vient parler à l'oreille de Marie. Et moi j'attends vainement que l'on vienne me murmurer de douces vibrations à mes lèvres, et qu'enfin le concept de la télécommande fonctionne.
Rien, toujours rien...Autour de moi, les femmes de ma famille commencent sensiblement à se trémousser, s'accrochant à leurs sacs, les doigts crispés , le sourire muet, et les lèvres humides. Je les vois, à chaque vibrations, faire de petits sauts discrets, d'étonnement d'abord, puis de plaisir ensuite. Je suis envieuse, je n'en plus. L'envie de faire l'amour me chauffe le ventre, me brûle. Entre douleur et désir, mes sens sont en alerte. Mes seins pointent douloureusement et mon vagin pulse tellement que je crains de m'évanouir lorsque mon orgasme si proche va déferler en moi.J'écoute avec attention la voix suave de mon prête . Il est tellement beau lorsqu'il prêche.Ces yeux plein de ferveur me transpercent, son regard même s'il est dédié à la foule, m'enroule et m'enlace, me brûle et me caresse. Ces paroles bercent les vagues de chaleur qui m'emportent un plus chaque fois vers les verges, euh non berges de la folie fantasmagorique.
Comme mon oeuf ne donne aucun signe de vie, je me demande si le hasard n'a pas fait que ce soit mon Jules qui détient ma télécommande…Il est tellement buté qu'il est bien foutu de ne pas vouloir s'en servir, le con…Punition divine pensez-vous ?
Le prêtre nous invite à nous lever pour entamer notre gloire à Dieu. Pour mes cousines c'est plutôt Gloire à l'œuf !
Elles sont de plus en plus excitées, leurs fesses se contractent sous les assauts répétés, leurs jambes se serrent. Je m'aperçois même que certaines ont plaqué leurs sacs devant elles pour pouvoir, en toute discrétion, se masturber le clitoris.
Et moi ? Toujours rien. Il y a t'il au moins des piles chargées ?
Je regarde du côté des hommes.Ils sont hyper stoïques ,nous jetant des regards très discrets .A ma grande surprise, mon Jules s'éclate. Plus aucune trace de colère, bien au contraire. Je constate avec effarement , moi qui galère tellement pour obtenir une bite molle, à moitié performante, qu'au travers de son pantalon son sexe s'éclate autant que ces doigts.Je crois même ne l'avoir vu jamais autant droit et bandé.Un petit sourire pervers se dessine sur ces lèvres .Celui-ci je ne le connais pas, et je me demande à qui il le réserve …Et si mon mec n'aimait simplement pas faire l'amour avec moi ? Est-ce bien le moment pour penser à tout cela ? Le manque, le manque de sexe trouble mes facultés … J 'espère au moins qu'il pense à moi ce couillon ! Mais son regard ne vient pas du tout chercher le mien. Qu'il ne vienne pas me faire la morale sur ma mère en rentrant ce soir , et que je puisse profiter de ce sexe gonflé, pour une fois.
Je me lève du banc, mon œuf ne bouge pas d'un iotas...Suis-je la seule à ne pas avoir de télécommande ? Les voies du Seigneur sont impénétrables certes , mais je prie qu'un homme veuille bien s'occuper de moi, et qu'il entende mes supplices. Promis, je réciterai trois pater et dix Avé Marie, mais par pitié, que loin me donne du plaisir !
J'ai soudain la pensée farfelue que Dieu en personne ait pu entendre les propos malsains que j'ai eu pour son serviteur. Vue comme il a puni Adam et Eve pour une malheureuse pomme je crains le pire pour moi !
Je dois me concentrer sur la messe, et tenter de me faire pardonner pour avoir eu , envers le prête cette concupiscence odieuse.
Les paroissiens entament le chant divin et moi j'attends en vain. Cette ferveur me touche bizarrement, comme si dans cette église toute la population en ce soir de Noël attendait de recevoir le pardon . Je vous jure qu'à ce moment précis, la seule chose que je veuille recevoir c'est des grandes pulsations. Le pardon, nous verrons cela plus tard, dans le confessionnal…Avec le prête ?
Au moment où le prêtre lance un Alléluia , mon œuf se transforme en vibratos puissants.
Oh Mon Dieu, et c'est le cas de le dire.Mon bassin a un mouvement instinctif en avant, mes cuisses s'entre-ouvrent.Je serre les dents ,contracte mon vagin , et un long frisson me parcoure des pieds à la tête ...Je cherche dans les rangs des mecs pour réussir à trouver qui vient de me faire jouir.Ils sont tous au garde à vous, bien droit, de bas en haut.La main devant leurs sexe, parce que bander dans une église , c'est quand même un sacré pêché...
Le prêtre continue sa prière , et les vibrations de mon œuf se font au rythme du chant chrétien.J'attends fébrilement qu'Alleluia surgisse de la bouche du prêtre ...
Mes cousines chantent avec ferveur, ma mère se dandine d'avant en arrière , et l'une de mes tantes ferment les yeux ,les narines dilatées .Et moi, je chantonne doucement, laissant toutes les vibrations remontaient dans mon ventre, s'étalaient sur mes seins qui pointent et mourir dans mon cou.Elles sont légères , comme des ailes de papillons, rythmées et longues.
Le prêtre nous ordonne de nous assoir.Mon œuf s'enfonce plus encore dans mes profondeurs,et les légères vibrations résonnent dans mon clitoris...Je croise les jambes pour contenir ma jouissance, fort, très fort, pour donner du plaisir à mon clitoris, mets mes mains en croix pour cacher mes pointes bien avant. Oui je vais prier, pour ne point exploser, ne pas crier.
Tout s'arrête d'un coup.Plus rien.Mon intérieur pulse encore d'envie, en redemande.Je sens les contractions monter dans mes reins, mon ventre.J'ai chaud, mes jambes tremblent de ne point s'ouvrir pour accueillir un bon et beau sexe bien dur.Je bande tous mes muscles pour garder mon orgasme, qui se transforme en un long et puissant frisson.
J'observe, tente de deviner qui est l'homme qui connait aussi bien le corps d'une femme pour lui procurer autant de plaisir.Aucun d'entre aux ne laissent apparaître quoi que soit...
Je veux mon cadeau de Noël moi !
Le prêtre du haut de son prechoir nous parle du cadeau divin,de la grande spiritualité. De la longue quête des apôtres. Il veut guider ses brebis égarées dans les ténèbres , les emmener vers la lumière.Personnellement ma quête ne va pas plus loin que mes cuisses, mon sexe et de mon plaisir.La seule lumière que je veuille est celle qui viendra m'éblouir lorsque fermant les yeux en plein orgasme,une explosion de bien-être jaillira de partout en moi, et me fera voir les étoiles brillantes de ma jouissance, s'explosant en milliers d'étincelles sous mes paupières. Je suis plus qu'humide et l'idée de faire fellation à mon prête en plein serment, à l'abri des regards , lui faisant trembler la voix et devant garder calme et sérénité alors que je le suce m'excite au plus au point.
Encore un chant, YES. Ce coup-ci je m'y prépare .Je me lève , me tiens droite, serre les cuisses, et tous les muscles de mon vagin.
Oh oui, elles recommencent à venir me titiller, doucement , tout doucement.Je le sens, il monte,grimpe,s'accroche ce plaisir.Il me prend l'intérieur, partout.Chaque nerfs, chaque muscles pulsent au même rythme que mon petit œuf . Je mets comme ma mère mon sac devant mon sexe, et titille doucement mon clitoris gorgé. Il ne me faut pas grand chose pour me sentir partir.
Je chante avec ferveur, haut, fort , et tandis que les vibrations sont au plus haut , alternant les vitesses, je crie Alléluia dans toute l'église alors que mon orgasme s'arrache à mon corps.Je suis haletante, vibrante, en transpiration.
Maman me sourit , mon Jules est ébahit , mes tantes se cachent pour ne point rire et jouir. Les hommes tentent de cacher leurs érections, et je crains que mon Jules n'ait éjaculé dans mon caleçon CK.
Ah vraiment quelle belle messe, quel beau chant, dis-je à ma voisine derrière moi, pleine d'une toute nouvelle ferveur.
Je ne sais toujours pas qui tient ma télécommande , mais que Dieu le bénisse ...
La messe touche enfin à sa fin. Il faudra vraiment que nous y retournions l'année prochaine. Je pense que je vais revenir assez souvent à la messe voir mon prêtre. Je regarde, je fantasme. Après tout, les hommes de Dieux sont dévoués à notre âme.
Nous empruntons le même chemin qu'à l'allée , pour nous retrouver toutes dans la petite salle. Nous nous gaussons, nous nous trémoussons. Ma maman nous lance un « amen ».
Quel brouhaha ! Nous avons toutes LE petit air hagard d'après l'orgasme.
Je m'approche de maman, et lui dis " merci maman, cet orgasme a été d'une puissance...Cet homme devrait donner des cours,il connaît parfaitement le corps d'une femme.Merci Maman pour m'avoir fait célébrer Noël de la sortes".
Elle me claque une énorme bise sur la joue, me prend dans ces bras." j'aime quand tu as l'air heureux ».Ah maman, que ferais-je sans elle ?
Nous nous rhabillons toutes chaudement, et rejoignons les hommes de la famille dehors.
Maman claque dans les mains." J'espère que vous avez apprécié ma célébration de Noël les enfants.Rentrons tous maintenant les cadeaux nous attendent, quant aux télécommandes, nous verrons cela à la maison. »
Je rejoins Jules qui me prend la main. " Alléluia ma chérie " me crache t'il à la figure, avec moi tu es limite frigide au lit, et là , un œuf et tu exploses en pleine église ..." Aurais-je du vous préciser qu'il n'a jamais réussi à me faire jouir ? Oups il est vexé pour le coup.
" Jules ce n'est pas le moment, est-ce de ma faute à moins si les vibrations m'ont fait de l'effet. Que veux-tu, tu n'es pas un marteau piqueur…Et puis entre toi et moi, tu n'as pas eu l'air de détester cela non plus…D'ailleurs pense à passer aux toilettes en rentrant, le sperme à tendance à faire légèrement négligé sur un pantalon. » Je lui lâche la main, le plante au milieu de la place, et je m'en vais d'un pas léger , rejoindre mes cousines. Ah ça va, il ne va pas me faire une crise pour un sexe toys quand même ! Jaloux de ce qu'il n'arrive pas à me faire ressentir ! Putain ce mec commence sérieusement à me faire chier !
Rien, il ne répond rien…Il ne tente même pas de me rejoindre. Et bien tant mieux, parce que je ne vais pas le supplier, d'une part de me faire l'amour ce soir, où en tout cas à quelque chose d'approchant, et d'autre part lui demander pardon d'avoir eu le plus magnifique des orgasmes que j'ai connu. Merde il n'a qu'à savoir se servir de son sexe ! Même quand je passe au moins dix minutes à le masturber, je n'obtiens que très rarement un truc assez dur pour bien me prendre, profond et rigoureusement comme je le voudrais.
Bref, je pense que j'ai bien fait de garder mon œuf moi, je crois que je vais en avoir besoin. Le tout est de retrouver la télécommande…
Tous arrivés à la maison, chacun cherche à savoir ...J'entends des "quoi c'était toi, ahahaha" ou des " quel coquin tu es "...
Pendant que moi-même je tente de deviner qui m'a procuré ce plaisir, j'entends que l'on sonne à la porte. Comme tout le monde se congratule de ces exploits, à part mon Jules bien sur, je vais ouvrir la porte.
Se tient devant moi, un charmant jeune homme.Hors de son contexte, il n'est pas du tout le même homme, mais, ces yeux le trahissent . Ils sont saisissants et pénétrants - non je ne dois pas recommencer ! -
" Mon père ? Que puis-je pour vous ? " Il me sourit ..." Votre mère m'a invité à déguster avec vous la bûche de Noël , et je t'en en prie appelle-moi Julien ".
Je le fais rentrer...Ok mon père vient par là...Non mais je rêve où je mate son cul hyper craquant et musclé alors que je le suis dans la maison...Voilà que le confessionnal refait son apparition…J'ai quand une envie d'aller me confesser tout de suite.
Maman le sert chaleureusement dans ces bras, le remercie.
J'aperçois mon Jules planqué dans le fond de la pièce.Serait-il possible qu'il est remarqué que je sois...Hum attirée par le prêtre ? Non...Cet instant fut fugace. Il est aussi doué en perspicacité qu'en sexe. Mais qu'est-ce que je fais encore avec ?
Je vais le rejoindre, nous sommes tout de même le soir de Noel, un peu d'indulgence . Je m'approche de lui, doucement, en souriant, plaque mon corps contre le sien . Je pose mes lèvres sur dans son cou, l'embrasse, et lui murmure « pourquoi tu bougonnes ? Viens boire une coupe , ça va te détendre. Et surtout garde-moi cette belle trique que j'ai aperçu dans l'église, je compte bien m'en servir en rentrant "
Il me repousse sans grand ménagement. Me fixe de son regard noir , et me jette « Ça va pas être possible...J'avais la télécommande de ta mère...J'ai fais jouir ta mère ! Tu te rends compte ! »
" ah Jules ça va remets toi, tu ne l'a pas pénétré , tu n'étais que la télécommande ...Dédramatise un peu , please ! "
« Mais c'est , c'est … »
« C'est rien du tout, et comme tu l'auras remarqué » personne ne réagit comme toi ici. Ce n'est qu'un objet que tu as commandé . C'est bon détends-toi un peu du string, putain ».
« Et tu es vulgaire maintenant, bravo…J'en viens à penser que c'est dans les gênes ».
« Tu sais quoi Jules, fais te faire foutre, j'en ai ras le bol du ton dramatique que tu emploies…Tu as bandé comme un âne, d'ailleurs je ne savais même pas que tu pouvais aller jusque-là, tu as éjaculé dans ton pantalon. Alors ta moral tu te la fourres au cul. Et puis au moins maintenant je sais que tu n'es pas totalement impuissant, c'est un grand pas tu sais. Et puis note bien que c'est la première et surement la dernière fois de ta vie que tu auras réussi à faire jouir une femme de ma famille, parce qu'avec moi, tu dois être en dessous de zéro au niveau de tes compétences sexuelles… ».
Je laisse mon Jules, les bras bâlants, la bouche ouverte , sa tache sur le pantalon, et sa colère dans les yeux. Demain il dégage de ma vie.
Pendant que j'abandonne Jules à sa bouderie, une toute petite vibration me fait sursauter.Quoi ? Le petit jeu n'est pas fini ?
Je vais jusqu'à la table, tâchant de rester impassible je m'assoiiiiisssssss.Oh mon Dieu que c'est bon.
Mais qui se joue de moi ainsi ? Qu'il continue, j'adore.
Maman s'approche de moi. " As-tu fait la connaissance de Julien ? " Se tournant vers lui elle dit " Julien je vous présente ma fille Julie."Son regard me transperce, et au même moment une grande et puissante vibration vient me prendre toute la profondeur de mon être . Je reste immobile, j'attends, je contracte, je mouille, je pointe....Devant un prêtre …Le gout de l'interdit augmente mon plaisir.
Plus rien, le calme est revenu.Je suis dans l'attente, je suis excitée ...Pour remettre du calme dans mes idées , je vais me fumer une cigarette.J'emporte ma coupe, serre les cuisses en me relevant.
Je tire longuement sur ma tige...
« Julie, vous permettez » me demande le prêtre .Je viens juste vous dire bonsoir et vous souhaitez de bonnes fêtes .
Alors que je lui tends, aussi dignement que possible la main sans trembler, il me prend dans ces bras, et me serre chaleureusement.Je suis certaine qu'il sent les pointes dures de mes seins, la honte…Son corps est tout contre le mien, et si ce n'est pas un sexe en pleine érection que je sens contre moi, c'est que je n'y connais vraiment rien en homme.
"Julie, me…permettez-vous ? » Me murmure t'il dans un souffle chaud à l'oreille qui me fait trembler de la tête aux pieds. " Vous permettre quoi mon père ? » Lui dis-je avec une voix étranglée et rauque. " De garder le cadeau de votre mère "...Et je me sens vibrer toute entière ..." N'êtes vous pas…Prêtre Julien ?"
" Viens donc avec moi Julie, tu as peut-être une envie subite de te confesser… Je ne suis peut-être pas prêtre, mais je serais pendu à tes lèvres qu'il me tarde de découvrir . »
Mais qu'est-ce que ma mère a encore trafiqué ?
Sandrine LM
Génial ! Une histoire totalement foutraque, j'adore !
· Il y a presque 10 ans ·Attention quand même à la relecture, il reste pas mal de coquilles et de fautes.
A part ça, j'adore l'idée, j'aime beaucoup le récit.
Mention spéciale : "j'ai fait jouir ta mère" ! Exceptionnel !
:-D
wen