Sous le son des cloches

Benjamin Katagena

"Parler de ses peines, c’est déjà se consoler" Albert Camus
Le voilà qui passe le Porche
Bientôt nous le déposerons
Au Chœur et sous le son des cloches
Qui sonnent à l'orgue à l'unisson
Transporté par les longs sanglots
Des pleurantes aux yeux boursouflés
Bientôt nous le déposerons
Pour lui offrir l'éternité


Et je t'écoute parler de lui
Avec des larmes dans la voix
Là ou il est et ou qu'il soit
Je suis certain qu'il entendra
L'ami, vient poser ta tendresse
C'est le dernier des rendez-vous
Mais les barrières que le temps dresse
N'auront jamais raison de nous


Que se taise la mélancolie
Je veux que l'orgue joue du Jarre
Que les claviers résonnent d'Espoir
Du rouge, du bleu mais pas de noir
Sonnez trompettes, rions en cœur
Rions à la gloire de ton père
Soyons vivants de mille bonheurs
Puisque c'est d'amour qu'on l'enterre


Et pour sûr, si je ne crois pas
Que les Dieux soient à la baguette,
Pour sûr la fin n'existe pas
De la mort renaît'ra la fête
Au Chœur et sous le son des cloches
Qui sonnent à l'orgue à l'unisson
Au Chœur et sous le son des cloches
Un jour nous le retrouverons


Au Chœur et sous le son des cloches
Qui sonnent à l'orgue à l'unisson
Au Chœur et sous le son des cloches
Bientôt nous nous retrouverons
Au Chœur et sous le son des cloches
Qui sonnent à l'orgue à l'unisson
Au Chœur et sous le son des cloches
Je jure, nous nous retrouverons
Signaler ce texte