Souvenirs de vacance

Ni trop plein épuisant, ni trop vide vacant, ces quelques jours au bord de l'Atlantique, dans la fraîcheur du matin, sous des cieux enchantés, près d'une mer calme dont seul le bruit vous revient, comme un refrain de vie.

Apprendre à oublier le stress parisien, son bruit, sa pollution, les visages peu souriants des cafetiers, la grimace des garçons en guise de bonjour, un café pisseux, trop peu de rires, mais une vulgarité visible dans lequel on se sent engluée.



Loin de tout cela, regarder un arbre et à travers ses branches, la lumière qui change, les heures du jour croitre et décroitre, le rai rose du crépuscule à garder dans ses yeux clos prêts au voyage de la nuit. Des rêves, mais peut-être pas aussi beaux que ceux du jour, instants de joie, d'amour, sur la jetée , où se balancent quelques voiliers blancs, pendant que ricanent les goélands. Images insolites qu'il faudra garder en mémoire pour les jours gris et le béton sans fleurs.