Spleenitude

titus

Spleenitude

J'écris seulement l'océan
Immense et envoûtant
Engloutissant sous de hautes vagues
...Quiconque voudrait le narguer
Raz de marée anéantissant
Un amas de soucis accumulés

Mais de nos détresses, l'océan n'en a cure
De tous ces pantins qui s'agitent tant et si bien
Que tout perdure

Mes pauvres mains se fatiguent
J'aimerais stopper l'heure qui passe
Les secondes
L'instant présent
Pour pouvoir me perdre dans le chaos
Entre les espaces de ce monde

Pour pouvoir observer décalé de tout
Ces chemins insensés
Dans cet univers inversé

écrit de l'au-delà en 2003...

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