SUR L’AUTOROUTE DES VACANCES

Chantal Greischel

SUR L’AUTOROUTE DES VACANCES

Ah ces vacances nous les attendions tous, depuis que mon père avait eu sa promotion en province, toute la famille était sans dessus-dessous, nous avions été obligés de déménager. A l’époque je venais juste d’entrer au collège et de savoir que j’allais quitter la maison de mon enfance ou j’y avais tous mes petits secrets, l’endroit où j’allais me réfugier pour m’isoler, mes nouvelles amies me serait le cœur. Ma mère, elle, avait dû fermer son cabinet  qu’elle aimait tant et  les personnes qui venaient consulter et faisaient désormais partie de sa vie.

Mon père et ma mère avaient racheté une maison,  une surprise pour moi de découvrir cet endroit, eh oui le lieu, sa grandeur ne m’avaient pas été communiqués et dès mon arrivée je n’osais y croire, la maison se trouvait au milieu d’un grand jardin avec plein de fleurs , j’étais si pressée de descendre de la voiture que j’avais failli tombée et m’empressait de sentir au dehors l’air si embaumant.  Ma mère qui avait les clés en main me suivait de près alors que mon père garait la voiture. Je me précipitais et restait derrière  elle quand elle allait ouvrir la porte. Dès que la porte fut ouverte je montais les escaliers quatre à quatre, ouvrait toutes les portes pour voir quelle chambre allait m’être réservée, les pièces étaient toutes aussi grandes les unes que les autres  et il y en avait une avec de grandes baies vitrées qui donnaient sur une immense terrasse, j’espérais qu’elle me serait destinée, mon père qui nous avaient rejoint, alors ça y est je vois que tu as choisi ta chambre, mes yeux étaient remplis de bonheur d’ailleurs j’en avais presque les larmes  aux yeux. A cet instant je compris que j’allais aimer cet endroit. Vite mon téléphone portable, ah comme une imbécile je l’avais laissé dans ma précipitation avec mon sac dans la voiture, c’est en trombe que je redescendis l’escalier pour y avoir accès et là j’ai cru que j’allais exploser mon forfait  une à une j’appelais mes amies pour leur raconter, l’endroit, la maison et surtout le jardin immense avec toutes ses fleurs mes appels ont bien durée  3 heures. Pendant  ce temps mes parents ont pris possession des lieux ranger toutes les affaires qui étaient dans le coffre et mis tous les appareils ménager en route, car pendant mon absence ils étaient venus avec les déménageurs pour que tout soit prêt dès notre arrivée.

Mon père commença son nouveau travail pour mettre sa nouvelle équipe en route et puis prendre ses vacances.  C’était le mois de juillet et une belle journée nous attendait nous étions partis de bonne heure et nos estomacs commençaient à crier famine. Tout d’un coup ma mère s’est écrié oh un relais routier si nous nous y arrêtions pour déjeuner, mon père et moi l’avons regardé avec de grands yeux, et dit  tout haut « un relais routier »? se fut notre grand surprise du jour, nous qui étions  tous BON CHIC BON GENRE (BCDG) tout d’un coup nous ne comprenions plus, mon père commença à dire tu n’y penses pas, mais si dit ma mère avec un tel aplomb qu’il n’y avait plus d’ambiguïté, c’est avec rage que mon père se gara parmi tous ces camions. Quand je descendis de la voiture l’atmosphère n’était pas au beau fixe, ma mère nous devança et mon père me pris la main pour traverser le parking, c’était bien la première depuis un certain temps  qu’il me l’avait pas prise peut être considérait-il que maintenant j’étais une jeune fille  qui n’avait plus ce besoin essentiel  (les parents se trompent  souvent à sujet ce n’est pas parce que nous devenons grands que nous n’avons plus besoin d’amour et de ces petits gestes). Quand nous avons ouvert la porte de ce relais routier ma mère était déjà  en grande conversation avec la serveuse pour savoir l’endroit qu’elle nous réservait pour nous y installer, et c’est avec un grand sourire que ma mère nous invita à la rejoindre, l’endroit était plutôt bruyant  mais la table était un peu à l’écart ce qui nous permis de nous entendre. La serveuse arriva quelque temps après notre installation pour prendre notre commande. Ma mère, qui d’habitude si c’est tout juste si elle touchait la nourriture des bouts des doigts pris la carte commanda  une entrée, un plat, du fromage, un dessert et une bouteille de vin, nous la regardions  tous les deux d’un air éberlué et nous n’en croyions pas nos oreilles, notre tour arriva et la commande fut prise.

La serveuse arriva quelques temps après, et là nous vîmes ma mère manger d’une façon si particulière que mon père et moi n’osions la regarder, le repas terminé, l’addition réglée nous commencions à nous diriger vers la porte quand soudain ma mère eut une envie pressante d’aller aux toilettes, allez y je vais vous rejoindre. Mon père et moi commencions à nous installer dans la voiture quand soudain un cri retenti, un hurlement de femme, mon père qui reconnut subitement la  voix de ma mère sortit en trombe du véhicule et eut juste le temps de voir un homme précipitant une femme qui venait de perdre une chaussure  à l’intérieur d’un camion  et qui démarrait en trombe.  Des chauffeurs routiers qui avaient entendus les cris étaient déjà avec mon père  qui était affolé au  téléphone en communication avec la police.  Moi je venais juste de le rejoindre mais c’était déjà trop tard (comme je l’avais souvent vu dans les films policiers noter la plaque minéralogique) mais devant ce rapt soudain je n’avais pas eu cette présence d’esprit et me dit que ce n’était pas si facile que ça « Ah les films ». Devant l’affolement général toutes les tables du relais avaient été désertées et tous les chauffeurs se trouvaient sur le parking.

Deux voitures de police arrivèrent après quelques minutes, et là les questions abondèrent avez-vous vu la plaque minéralogique du camion ?, était-il étranger ?de quelle couleur était-il ? Mon père était assommé de questions auxquelles il ne savait que répondre. Votre femme quelle âge a-t-elle ? Comment était-elle habillée ? Et votre fille a-t-elle vu quelque chose ? Et bien non je n’avais rien vu. Mais à la description que mon père faisait de ma mère je voyais les policiers se regarder, je pouvais lire dans leurs yeux, à leurs tours de se poser les questions : mais que venaient-ils faire là ? Manger dans un endroit pareil alors qu’ils ont surement les moyens de s’arrêter dans un chic et voilà ! Cette question  nous nous l’étions déjà posée quelques heures auparavant.

Après ces questions sur place, les policiers nous ont demandé de bien vouloir les suivre au commissariat pour enregistrer notre déposition, je ne voyais pas ce que nous aurions pu leur dire d’autre mais tout ceci est une question de formalités. Le temps se couvrait et la pluie commençait à tomber.  C’est avec beaucoup  d’amertume et de difficultés que je vis mon père reprendre le volant. Tout à coup il se mit à crier « si j’avais su nous n’aurions jamais dû arrêter pour manger dans un endroit pareil » mais quelle idée elle a eue et moi j’ai laissé faire quel imbécile, mais quel idiot et toi ma pauvre chérie voilà où nous en sommes maintenant regarde-moi ça, moi je retenais mes larmes qu’allais-je devenir si nous ne retrouvions pas ma mère ? Cette question je venais juste de me la posée (l’idée de la perdre un jour ne m’était jamais venue, elle qui était si présente tous les jours depuis le début de ma vie) qu’allais-je moi devenir. Je n’osais pas parler à la limite recroquevillée à l’arrière de la voiture. Heureusement qu’il n’y avait pas trop de kilomètres pour arriver au commissariat.

Arrivés là-bas, les policiers qui étaient sur place et au courant de notre arrivée nous firent entrer dans une pièce ainsi que les autres policiers qui nous avaient déjà interrogés pour prendre notre déposition. Mon père était désemparé, c’est tout juste s’il arrivait à reformuler ses réponses, son regard devenait hagard, et tout d’un coup un policier m’interrogea, je fis un bond sur mon siège, car je commençais à m’assoupir, la journée devenait longue pour moi, et toi ma petite t’a rien vu ? je balbutia quelques mots…non, non, et me mis à pleurer c’en était trop pour moi je ne pouvais plus m’arrêter, mon père se leva et me prit dans ses bras comme on berce un petit enfant (ma pauvre chérie comme c’est dur pour toi aussi  et lui aussi se mit à pleurer) les policiers étaient démunis devant notre situation, et l’un des policiers dit  bon je pense que pour aujourd’hui cela suffit, nous avons pris votre déposition, mais j’aimerais que vous ne vous éloigniez pas trop de notre commissariat. Nous franchissions la porte quand un des policiers nous interpella, eh monsieur qu’est-ce que vous avez dans la poche intérieure de votre imper ? Quoi ? Mon père avait oublié qu’il avait ramassé la chaussure de ma mère et l’avait mis dans sa poche. Euh, c’est la chaussure de ma femme elle l’a perdue quand l’homme la faisait monter dans le camion. Alors Monsieur il faut que vous nous la donniez cela va servir de pièce à conviction. C’est avec amertume que mon père la sortit de sa poche pour la lui donner. Tout à coup il se rendit compte que c’était tout ce qui lui restait de mère. La chaussure fut mise dans un sac plastique. En sortant du commissariat mon père me prit dans ses bras, ne t’inquiète pas je vais trouver un hôtel dans le coin et dormir sur place, d’ailleurs il est trop tard pour reprendre la route. Après plusieurs kilomètres nous nous arrêtions devant un petit hôtel, nous avons pris juste une chambre, car nous n’avions pas le cœur à manger quelque chose. Mon père avait pris quelques bagages pour que nous puissions passer une bonne nuit. Il prit une douche et s’allongea sur le lit les yeux hauts plafond, après quelques réflexions, il prit son téléphone, je vais appeler tes grands parents pour les avertir de tout ce qu’il nous était arrivé, Oh papa, peut être pourrais-tu seulement les appeler demain matin, nous sommes tous les deux très fatigués, et nous serons en meilleure forme pour discuter car cela ne va pas durer quelques minutes le temps que tu leur explique tout j’ai peur que cela dure une bonne partie de la nuit. Comme tu as raison, éteignons la lumière et dormons la nuit porte conseil.

La nuit fut agitée, tous les deux nous nous retournions dans notre lit, impossible de dormir, nous ressassions tout ce qui venait de se passer : Pourquoi ma femme ? Pourquoi ma mère ? Pourquoi elle ? A 6 heures du matin mon père était debout et faisait les cents pas dans la chambre, n’y tenant plus moi aussi je me levai. Viens habille toi, nous allons descendre prendre un bon petit déjeuner après nous aviserons. Nous sommes descendus, nous avons commandé la serveuse nous apporta  un café, un chocolat et des croissants tout chauds une bonne odeur m’envahissait les narines et c’est avec appétit que je les mangeai. Mon père me regardait avec attention,  je pense que cela lui faisait plaisir que je puisse enfin manger quelque chose. Je voyais mon père tripoter son téléphone, une heure plus tard il le prit d’une façon fébrile comment allait-il leur annoncer que leur fille avait disparue et la manière dont tout s’était passée. C’est mon grand-père qui décrocha, cela aurait plus facile pour mon père si cela avait été ma grand-mère. Il commença, j’ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer Sarah a disparu. La conversation devait être animée car mon père s’était levé et bougeait dans les sens, et le ton commençait à monter. Moi j’essayai de me concentrer car les gens arrivaient pour prendre leur petit déjeuner dans la salle ou nous nous trouvions. A un moment mon père me passa le téléphone, ma grand-mère était en pleurs, ma petite fille comme vas-tu ? où tu te trouves ton  père et toi ? Les choses s’étaient tellement précipitées que j’avais perdu toute notion de l’endroit où nous étions descendus. Euh ?pour l’instant nous sommes dans un hôtel à 500 km de notre maison, et pas très loin de l’autoroute 666. Ton grand-père et moi nous allons prendre la route tout à l’heure pour vous rejoindre, demande à ton père le nom de l’hôtel car papy a oublié de lui demander. J’interrogeai mon père et lui donnait toutes les informations nécessaires pour qu’ils nous rejoignent malgré que mon père ne soit pas tout à fait d’accord, car les parents de ma mère n’étaient plus très jeune et qu’il pensait que ce n’était pas raisonnable que mon grand-père prenne le volant en plus dans ces circonstances. Tout à coup mon père s’est souvenu qu’il fallait qu’il prévienne les personnes qui nous attendaient aujourd’hui. Nous avions pris une location pas très loin du bord de la mer et j’étais ravie car mon père m’avait inscrite pour faire de la plongée, et de la planche à voile. Plus j’y pensais, et mes rêves s’écroulaient. Plus question pour nous de nous y rendre, il fallait tout annuler, de toute façon les vacances sans ma mère devenaient inconcevable. Quel dommage, avoir attendu si longtemps pour rien, et je pense que mon père en prenait petit à petit conscience.  L’annulation faite nous nous demandions ce que nous pourrions bien faire dans cette région en attentant mes grands-parents qui arriveront en fin de journée. Mon père questionna personnes de l’hôtel et elles nous ont dirigées vers l’office du tourisme, là vous  trouverez tout ce que vous voudrez. Mon père et moi nous nous y sommes rendus et pris quelques dépliants. Nous avons été visité un musée, une église et pris un petit chemin pour une randonnée d’une heure environ. Nous nous sommes arrêtés pour manger un sandwich et moi des saucisses frites, les frites étaient moins bonnes que celles que m’a mère faisait, bien sûr elle prenait bien soin de prendre les plus grosses pommes de terres, les épluchaient  et les mettaient dans la friteuse, eh oui c’était des vraies frites pas celles congelées que l’on achète dans les supers marchés, j’attendais impatiente que la lumière de celle-ci passe du rouge au vert. Quand elles en ressortaient elles étaient toutes dorées et croustillantes, d’ailleurs la première fournée était toujours pour moi, ma mère et mon père se contentait de la deuxième. C’était surtout le dimanche que ma mère les faisait car la semaine elle n’avait pas le temps avec son cabinet. Beaucoup de personnes  s’y rendaient, des fois ont se croisaient. J’en reconnaissais qui depuis plusieurs années allaient et venaient. AH la psychiatrie, pour moi c’était un monde complexe,  même ma mère restait évasive à ce sujet quand je lui posais des questions :, pourquoi ont-ils se mal être ?, comment vas-tu faire pour les soigner ? Combien de temps cela va durer pour eux ? Tu sais ma chérie cela peut durer plusieurs années et d’autre toute leur vie.

C’est vers 20H30 que mes grands-parents sont arrivés à  l’hôtel ou nous nous trouvions. Ma grand-mère s’est jetée dans mes bras en me serrant très fort, mon grand-père embrassa mon père et après quelques minutes d’étreinte nous nous sommes tous les quatre assis dans le coin salon de l’hôtel et mon père pris la parole. Voilà ce qui s’est passé, nous avons fait 500 Km et nous commencions à avoir faim, je ne sais ce qui a pris à Sarah, mais quand nous sommes passés devant ce relais elle a à tout prix voulu que nous nous y arrêtions, moi j’en avais surtout pas envie, c’était un relais routier et de nombreux camions étaient déjà arrêtés, malgré mes supplications qui ont été vaines elle n’en a pas démordu, tu as entendu je t’ai dit de t’arrêter là tu m’entends, donc j’ai garé la voiture et nous nous sommes dirigés vers l’entrée, là la serveuse nous a désigné une table et nous nous y sommes installés, nous avons mangés et au moment de repartir sarah a voulu aller aux toilettes, à sa demande elle nous a dit d’aller à la voiture et qu’elle allait nous rejoindre. Nous commencions à nous installer dans la voiture quand tout d’un coup un cri s’est fait entendre et j’ai percuté mais c’est la voix de Sarah, je suis sortis en courant, j’ai juste eu le temps de voir une personne qui forçait Sarah à monter dans un camion, d’ailleurs elle en a même perdu une chaussure, il a démarré en trombe et quand je suis arrivé sur les lieux, il était déjà parti, j’ai récupéré la chaussure, Noémie m’a rejoint rapidement mais nous n’avons pas eu le temps de relevé le numéro du camion, les routiers qui avaient entendus criés sont sortis, nous avons prévenus la police, fait une déposition et voilà où nous en sommes, qu’allons-nous faire désormais ? j’en sais absolument rien, j’ai annulée la réservation que nous avions faite d’ailleurs je n’ai plus le cœur à prendre des vacances, les policiers m’ont dit de ne pas trop m’éloigner et j’avoue que je ne sais plus vraiment où j’en suis, peut-être avez-vous une idée ? Le mieux c’est que nous prenions aussi une chambre, déjeunions et demain nous aurons les idées plus claires. Nous retournerons tous les quatre à la police, mais je ne pense pas qu’ils aient des nouvelles, vu que leurs recherches viennent juste de débuter. Bon allons déjeuner, papy à faim et voudrait bien aller se coucher. Mes grands- parents avaient les traits tirés, pendant le repas mon grand-père n’arrêtait pas de bailler, je voyais que la tête de  ma grand-mère se précipitaient plein de questions (où se trouvait désormais sa fille ? par qui elle avait été kidnappée?) et surtout  qu’est- ce que j’allais devenir, moi sa petite fille adorée. Mon père ne dit pas un mot pendant le repas et je pouvais lire sur son visage toute l’anxiété qui s’y trouvait. Vers 22h00 nous avons pris possession de nos chambres. La chambre de mes grands-parents était à côté de la nôtre.  L’hôtel n’était pas très bien insonorisé et je pouvais entendre quelques bribes de leur conversation  à travers les murs. J’entendais ma grand-mère dire à mon grand-père, nous venons de passer deux jours éprouvants je m’inquiète beaucoup , tu sais j’ai déjà vu des reportages sur les disparitions et les kidnapping des personnes que l’on avait jamais retrouvées .La police au début fait des recherches envoi des messages dans toutes les communes environnantes dans tous les pays avec le portrait-robot de la personne, après ils interrogent les membres de sa famille, avait-elle des soucis avec son mari ? d’argent ? Que fait son mari ?, a-t-elle des enfants ? quand l’avez-vu pour la dernière fois ?  A-t-elle des ennemis ? Enfin tu vois, qu’allons-nous leur dire ? Notre gendre est un homme formidable avec une très bonne situation  il vient d’être promu en province, ils viennent juste d’acheter une super maison, la petite va bien. Que veux-tu que je te réponde, moi aussi je me pose les mêmes questions, comment allons-nous tous les quatre se sortir de ce pétrin, c’est vraiment la galère. Bon maintenant ma chérie il faut que nous dormions pour avoir les idées claires demain quand nous irons au commissariat pour savoir quelles démarches de notre côté nous allons pouvoir effectuer pour qu’il y ait le maximum de chance de la retrouver et surtout saine et sauve. Le lendemain vers 8h30 nous prenions notre petit déjeuner et en même temps mes grands-parents posaient pleins de questions à mon père. Vous n’avez pas de soucis tous les deux ? Sarah allait-elle bien quand vous êtes partis ? Bien sûr, elle aussi était ravie de prendre des vacances surtout après le déménagement. De quitter son cabinet, ses clients, cela n’a pas été facile pour elle. La maison que nous avons choisie est très spacieuse, un grand jardin, déjà Noémie a choisi sa chambre. J’avais commencé mon travail pour quelques jours afin de mettre mes nouveaux agents en route, leur faire connaître comment j’envisageai de prendre mes nouvelles fonctions comme nouveau Directeur informatique et comment j’envisageai  l’organisation, les choses étant faites nous avons réservé cette maison au bord de la mer et firent nos bagages. L’autoroute 666 ? en y repensant cela va vous paraître ou vous sembler ridicule mais c’est peut-être l’autoroute du DIABLE. Ma grand-mère eut un sursaut, mais voyons j’espère que tu ne penses pas ce que tu dis ?  Le DIABLE qu’elle drôle d’idée surenchérit mon grand-père tu vois trop de film. Moi je n’avais qu’une pensée en tête allait-on retrouver ma mère ?

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