Cheval de bois - boira !

blandyne

Un vélib ivre traverse Paris

Vitesse grisante aux abords des trottoirs

Je roule dans la douce nuit


Mes yeux violets de fatigue

Tournent avec les roues, tournent dans le noir

Vidés par le vent - hop, zigzags !


Entre repères de noctambules 

Et déserts, je peins l'obscurité par l'éclair de mes phares 

Les réverbères en restent incrédules 


Et je cavale, je suis une étincelle

Dans les braises de la ville - cet immense dortoir 

Où jamais ne vainc le sommeil !





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