Tea time

cenerentola

La nuit avait commencé à assombrir les rues.
Je me suis levée du piano.
Mes pensées avaient un peu la couleur de la nuit.
Je me disais qu'il en est des amours comme des variations de lumière.
Il suffit qu'un magicien survienne
Et soudain un jour trop gris s'éclaire.
Quand tu as ouvert ma porte, un flot de lumière m'a illuminée.
Je ne t'attendais pas. Je sais maintenant que tu aimes me surprendre.
Et j'aime cela également.
Même si je ne suis pas toujours présentable.
Béatrice n'était pas là cet après-midi.
J'aime ton baiser léger, presque furtif.
Comme pour me donner envie de plus.
Tu as glissé ta main dans mon pantalon de jogging.
Juste un effleurement.
Tu m'as donné un petit écrin de macarons.
Des Ladurée !
J'allais faire chauffer de l'eau pour le thé russe que tu avais apporté.
Je me glissais contre toi, entre tes bras.
C'est comme le départ d'un voyage.
Tes mains plaquées sur mes fesses,
Tes mains qui me déculottaient.
Tes mains magiques.
Tu m'as mise toute nue et m'as fait allonger sur le lit défait, j'avais négligé le ménage.
Tu pris un macaron. Au café. Tu le portas à ma bouche pour que je le croque.
Tes inventions érotiques me surprennent chaque fois.
Tu pris un autre macaron que tu émiettas sur mon ventre, sur mon sexe.
C'est ainsi que tu le dégustas. Lentement. Suavement. Vicieusement.
Résultat garanti quasi immédiat.
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