Tendresse

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Tendresse

 

Le soleil a boudé l’aube…

 L’aurore triste a délaissé le bleu,

 Il s’est lentement levé ce jour sans teint.

 Orpheline, de toi qui fut mon aube,

 Au fond des yeux  les jours joyeux

 Je les cherche au ciel de ce froid matin.

 J’ai vu s’élever  une étoile bleue,

 Même la camarde n’y pourra rien

 Maladroite, je te dédie cette tendre ode,

 Au bord des yeux  les jours heureux,

  Je sais, qu’encore, tu guideras mes lendemains.

                                      Solitaire, je demeure là, penaude…

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