Tendresse déchirante d'un aurevoir.

Ne pleure pas mon petit ange, ne pleure pas …

Mes yeux doucement se fermeront,

Un peu comme une nuit trop précoce,

Mon corps lentement imitera le froid du béton,

Reflet d’une image terrible d’absence de vie,

Je ne l’ai pas choisi petit ange, tu sais …

Quelquepart en a décidé ainsi,

Ainsi s’enfuit la vie mon chéri.

Maman va s’en aller mon amour,

Tu grandiras avec ma lumière dans tes jours,

Mes bras ne te consoleront pas quand viendra le doute,

Impossibilité, torture d’impuissance d’une âme en fin de vie,

Je n’y peux rien petit ange, tu sais …

Ailleurs est la sentence imposée,

Ainsi s’achève ma vie condamnée.

Ne pleure pas mon petit ange, ne pleure pas …

Mon cœur s’endort avec l’amour qui pour toi en déborde,

Nos souvenirs persistent dans les instants sauvegardés dans le tien,

Coffre-fort précieux d’un « nous » éternel,

Je ne peux rien y changer petit ange, tu sais …

Là-bas me rappelle sans mon consentement,

Ainsi se termine une vie sur des bouts de papier.

Maman va s’en aller mon amour,

Ce dernier baiser posé sur ton front, garde-le pour toujours,

Va, vis, deviens, délaisse la survie,

Je suis et serais là sur chaque battement de ton cœur,

Fidèle au poste, main invisible, ange gardien,

Maman t’aimera toujours petit ange, tu sais …

Qu’importe la notion du temps ou de l’espace,

Je ferais en sorte que rien ne m’efface.

(20 Décembre 2013) Vanessa Dylan.