Tête pleine d'un espoir tanguant.

elixir

J'aimerais vous dire combien il est dur de parfois avancer, mais que je l'ais fait sans peur. J'aimerais vous dire que je n'ai jamais eu les joues humides de trop avoir pleuré mais ce serait mentir. Je ne veux pas que le monde m'étouffe, je ne veux pas renier ce que je suis et jusqu'où je puisse aller mais là est toute la vérité : j'ai le coeur qui bat trop vite. Parfois j'ai l'impression que des sentiers de ronces traversent mon coeur et ma main, que parfois elles plongent même dans mes yeux. J'ai peur qu'elles ne titillent le bout de ma langue, qu'elles la fassent... Saigner, qu'elles écorchent mes mots et mes pensées. Mais les ronces doucement s'épanouissent pour mourir, elles commencent par faner sur les bourgeons d'un futur envisageable. Je m'enivre de pensées douces, moelleuses à souhait. J'ai le coeur sans carapace, à même la main. Saignant dans ses battements, j'ai le fond des yeux impassible tandis que parfois en chutent des larmes. Les critiques sont comme des roulements de tambours roulant encore et encore au sein de ma tête. Je cultive les pensées, les sentiments et les désirs. Plus je vis et plus je me rend compte que les saisir est tout ce qui importe, que parfois il faut savoir s'écarter de ce qui nous rend malheureux, même si cela nous a autrefois rendu heureux. Le monde est fou, c'est un fait indéniable. Il n'a peut-être même jamais eut de tête, même si des gens cherchent à lui donner un sens. Je serai de ces gens-là, de ceux qui se leurrent et s'illusionnent vainement le plus, dans l'espoir qu'il y ait tout de même un fond de vérité à communiquer. Car mon esprit est lent, point de compliment sur une quelconque vivacité. Même si parfois on remarque son acharnement. Point de sourire pour une quelconque coquetterie, sur une effronterie mignonne. Seulement une grande hésitation remarquée qui traverse mes gestes, des mouvements malhabiles et effrayés. Une brusquerie peu appréciable, associée à un trop plein de candeur, pourrait-on dire. Mais c'est ainsi que je vis le monde. Mon esprit se pose sur divers sujets, aime réfléchir sur ses alentours. J'aime rêver et écrire en prenant en compte ce qui est près de moi (j'ai du mal à m'en couper pour ainsi dire). J'aime les histoires du passé et le doux flottement presque perceptible du futur, ainsi que la volatilité constante du présent qui fuit. Le précieux liquide qui s'en écoule est un mélange de larmes et d'espoir. Et... Malgré tout, j'ai une subtile forme d'effronterie, de coquetterie (même si pour moi le maquillage n'est pas une obligation). Je l'enrobe juste de timidité et de légère hésitation. Il faut parfois des gens qui ont le coeur qui bat trop vite et l'esprit remplit de pensées tournoyantes, ceci dit. Le monde serait un peu trop dur autrement, un peu moins poétique et doux.

  • Comme je vous comprends elixir ! J'avance puisqu'il le faut mais la timidité, la peur de l'autre ont souvent accompagné ma vie. J'aime les histoires du passé et pourtant, maintenant, je vis au jour le jour. Ai-je encore un avenir, je ne veux pas me le demander ! je me cache derrière des grands sourires et j'aime me maquiller un peu, je me sens moins vulnérable. Mais souhaitons-nous une très bonne année !!!!!!!!!

    · Il y a plus de 8 ans ·
    Louve blanche

    Louve

    • Merci beaucoup, votre commentaire me touche beaucoup ! Je vous souhaite de même une très bonne année !

      · Il y a plus de 8 ans ·
      Buho hermoso

      elixir

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