Théo

 Tu rêves de mon corps dans ton subconscient qui règne dans l'empire de ton sommeil,

On fait l'amour, nos sens en éveil

Dans tes rêves fantasmatiques,

Dans tes désirs, fantomatiques,

T'es qu'un p'tit gars sans d'réelle envie,

T'es qu'un gamin qui pense à toutes ces filles dans ton lit,

Tu les vois, tu la vois, elle gémit,

Et tu t'réveilles, tu cries,

Face à cette vie qu'on a jamais voulu,

Maladies psychiques en vue,

De clopes,de drogue, d'alcool t'es quasi dépourvu,

Tu rêves juste de me voir nue,

Et moi j'dis rien, moi j'me tais,

Et moi j'fais rien, par habitude je laisse l'amour passer,

Et moi j'pense rien, je te laisse arriver,

Et moi j'bouge rien, ni mes hanches, ni mon fessier,

J'suis qu'une pauvre fille toxique,

Et tu paniques,

De «  tomber amoureux », t'as raison, ça pique,

Mais faut croire qu'l'humain aime prendre des risques,

Tu veux pas accepter ma non-existence,

Tu comprends pas pourquoi j'me noie dans l'abondance,

Dans l'alcool, par excellence,

Mais viens, p'tit gars, entre dans ma danse,

On parle de cul, de seins, de drogues en délire,

On parle de filles nues, de reins, de pirogue qui dérive,

On parle d'ingénues, de rien, de cirrhose qui arrive,

On parle de Lune, de chiens, de cyclones qui détruisent,

J't'apprécie bien, ami des mots,

J't'apprécie, c'est trois fois rien, ami de l'eau – de vie-,

On parle de bière à tue-tête,

On parle de l'air dans la fête,

Narcissisme refoulé,

Tu m'apprécies par ce que j'ai ton identité,

Pervers caché,

J't'aime bien par ce que je peux tout aussi bien te dire que j'te hais.