Théorie sur l'écriture

Choisir un mot à la place d'un autre, comprendre pourquoi, ou laisser couler sans chercher d'explications, écrire au gré de l'inspiration, de ses émotions. S'aider d'une musique aussi qui nous entraîne, et de la beauté de certaines paroles, "similitudes", "brillant", "abricots", que des exemples qui sonnent bien. Simples, compliquées, gourmandes, en user comme de notes de musique noires, blanches, croches, toute la gamme quoi! Choisir un point virgule au lieu d'un point, ou d'une virgule, phrases longues, courtes, au kilomètre, ou au centimètre pourquoi pas, déplier toute la panoplie d'images ou de métaphores filées ou pas, suspendre sa respiration au milieu d'une phrase ou au contraire lire d'affilée plein de mots jusqu'à perdre son souffle. Jouer avec les syntagmes, les propositions relatives, conjonctives, subjectives, et les conjonctions de coordination mais ou et donc or ni car? Ecrire ou avec un accent ou pas, maîtriser l'orthographe ou pas, l'important est de dire les choses, s'exprimer, le reste est secondaire. C'est un peu comme un gâteau qu'on prépare, on mélange bien les mots, les pensées, les idées dans sa tête, et puis on couche sur le papier de jolies phrases au possible. Ceci n'est qu'une théorie sur l'écriture, prose ou poésie.Chaque être est unique de même chaque écriture, c'est ce qui fait une des forces d'un texte et d'un être. Ecrire peut devenir un pouvoir et même un contre-pouvoir fulgurant ou caressant comme de la soie. Des paroles douces peuvent cacher bien des dénonciations mais là n'est pas mon propos. Ma liberté d'expression se poursuit tel un frisson que provoque une caresse, et s'arrête au moment où le lecteur s'approprie ce que j'ai écrit, mon texte devient alors un autre texte, le sien. ça se complique mais ce n'est que de la théorie. Lisons, buvons paroles et mots, pour ne jamais mourir d'ennui ou de désespoir.