Titanic, la légende existe je l'ai rencontrée

Découvrez le premier roman de

Walter OZENNE "Titanic, la légende existe je l'ai rencontrée" 

http://fr.calameo.com/read/0004450257a8870f9afdb

dépôt Légal : novembre 2010

ISBN 978-2-9537844-0-4

TITANIC ...

Prologue

Je suis arrivé.

Sur place il y a déjà deux engins incendie et une échelle. Je n’ai pas eu trop de problèmes pour trouver, même en pleine nuit : il suffisait de suivre la lumière ! L’entrepôt est entièrement embrasé. Les flammes dépassent la toiture de plus de dix mètres. Ça chauffe fort, dès ma sortie de voiture je sens le rayonnement, je vais éloigner un peu mon véhicule, je me suis garé un peu trop près sur ce coup là. Il faut faire vite. Vérifier qu’il n’y a personne dedans et ensuite protéger les bâtiments avoisinants.

Les premiers ordres ont déjà été donnés. Je ne fais que confirmer la stratégie générale. Pendant que le chef de garde gère les reconnaissances, je vais demander les renforts à la radio et rechercher des points d’eau sur lesquels nous pourront nous appuyer pour l’extinction. C’est bon, on me confirme qu’a priori il n’y a pas de victime. Il y a cependant un problème : la violence de l’incendie nous empêche de pénétrer dans le bâtiment. Je vais rapidement faire le point avec le chef de garde et préparer l’arrivée des renforts pour les engager dès leur arrivée. Il faut que je trouve un endroit pour les mettre et positionner le véhicule de poste de commandement. Je crois que l’on va en avoir besoin.

— Chef ? On sait ce qu’il y a dedans ?

— Le centre de traitement des alertes nous a dit qu’a priori c’est du stockage de palettes de pièces mécaniques. Peut-être des pièces avec de l’huile, je ne sais pas. Le mec au 18 il n’a pas su leur dire.

— Ok. Alors protection max pour les gars qui sont à l’attaque et vous me préparez un soutien à la mousse au cas où, mais sans cracher pour l’instant.

— Bien reçu mon lieutenant, je m’en occupe. Il y a des portes sécurisées pour la partie bureau au bout du bâtiment. J’aimerais bien pouvoir y pénétrer, je veux faire une barrière d’arrêt là-bas.

— Ok, je confirme. Pour l’instant on se concentre sur les propagations, pour l’attaque on verra quand les renforts seront là. La priorité c’est de le contenir dans ce bâtiment.

— Compris mon lieutenant, c’est parti…

— Ok, pour ma part je vous confirme les renforts : deux fourgons incendie et un dévidoir automobile pour les tuyaux. Je vais aller demander la cellule émulseur pour la mousse et puis votre VSR pour ouvrir vos portes.

— Ouai, compris.

— Vous avez besoin d’une échelle supplémentaire pour l’autre façade ?

— Non, pas pour l’instant ça ira, j’aurais pas la place de la stationner et puis en plus on n’aurait pas une grande efficacité, je préfère avoir des effectifs complets dans les fourgons, il va falloir du personnel pour l’attaque tout à l’heure.

— D’accord… Chef !

— Oui mon lieutenant ?

— Pour les hydrants, vous avez un poteau à l’angle du boulevard Durand et un second plus loin sur la rue des Côteliers. A priori c’est bon, ils sont pas sur la même canalisation.

— Ok, reçu. Pour information nous on s’est mis sur les n°35 et 37 sur le plan, ceux en face du bâtiment. Par contre de ce côté là c’est mort, y’en a plus de libres.

— Ok, je prends note, on se met sur le canal 16 pour causer entre nous deux, ok ?

— Affirmatif, canal 16.

— Si vous en avez besoin d’un autre pour vos gars, vous me le dites.

— Non c’est bon ça ira. Mais il y en a pour un moment !

— Comme vous dites ! On est pas couché !

La lueur des flammes rougit la nuit. On se croirait en plein jour avec des lunettes teintées rouges et jaune. J’ai toujours trouvé les feux très attirants et très jolis à regarder. Ces mouvements, ce contraste m’a toujours fasciné. Mais pour l’instant j’ai autre chose à faire que de prendre des photos ou que de m’extasier devant le spectacle. Il faut que je confirme les moyens et que je finalise les besoins en eau.

— CODIS, ici Officier de garde.

— Parlez CODIS écoute.

— Prenez message : Origine officier de garde, groupe horaire 23 h 18. Intervention n°90-15362, rue des docks. Sommes en présence d’un violent feu d’entrepôts d’environ 2000 mètres carrés totalement embrasé. Risque de propagation à des bâtiments voisins non écarté. Sommes dans l’impossibilité de pénétrer dans le bâtiment. Pas de victime actuellement. Deux grosses lances en manœuvre plus une petite sur échelle pour éviter les propagations. Pas de confirmation du type de matériel contenu dans le bâtiment. Je demande le PC, deux fourgons, un DA et un VRS pour ouverture de porte blindée. Je demande renfort de commandement niveau 1. Fin de message n°1. Reçu ?

— Bien reçu. Lieu d’acheminement des moyens ?

— Le point de rassemblement des moyens est fixé boulevard Durand sur le parking du magasin général.

— Reçu.

Et voilà, encore une nuit dehors. Tout s’est bien passé. Fatigant, mais il n’y a pas eu de problèmes majeurs. Il faisait très froid alors quand en plus on est mouillé de la tête au pied on fatigue plus vite. Nous avons finalement réussi à pénétrer dans les bureaux à temps et à sauver l’armoire où la société enfermait sa comptabilité et ses fichiers clients.

Le bâtiment c’est une autre histoire : effondré et tout le stock est brûlé. Il ne reste qu’un amas difforme de cendre, de métal enchevêtré, de tuiles et ici et là quelques flaques d’eau. La fin d’un incendie est à chaque fois un spectacle de désolation. C’est toujours très traumatisant pour le propriétaire des lieux.

Tout était déjà embrasé à notre arrivée alors il n’y a pas grand-chose à espérer dans ces cas là. Il ne reste plus rien.

Mais déjà ils pourront s’en sortir avec tous ces fichiers que nous avons pu sauver. Le directeur de la société était content que l’on ait pu lui sauver ses bureaux, cela va lui permettre de redémarrer. Il trouvera un lieu de stockage ailleurs.

Le jour est déjà levé depuis bien longtemps lorsque je regagne la caserne. Je suis fourbu. Heureusement je finis ma garde ce soir. Je vais pouvoir me reposer un peu. Mais pour l’instant, douche, petit-déjeuner avec les gars, dé-briefing de l’intervention et bureau. Je crois que ce soir, comme on dit chez nous « ça va tirer sur les pattes ».

- I -

Marseille, 20 h 49 froideur hivernale en cette soirée du 26 novembre, la brume sur les quais me rappelle que nous sommes en automne. Seul, face à ce pont qui m’évoque tant de souvenirs, je contemple la mer.

Pourquoi suis-je si songeur ce soir ? Est-ce le souvenir de ton visage à jamais gravé dans ma mémoire qui m’a poussé à venir en ce lieu comme l’on va sur la tombe d’un parent ? J’ai toujours aimé cette jetée, même avant cette histoire. Aujourd’hui c’est différent, je n’y viens plus pour les mêmes raisons.

Mon Walkman distille les dernières mesures de « I’m still loving you » de Scorpions. Cette chanson est un supplice pour moi : elle est à la fois splendide et tellement romantique, mais si triste en même temps maintenant. J’écoute les notes de cette mélodie que tu aimais tant et je me perds dans mes pensées. Combien de fois avons nous dansé serrés l’un contre l’autre sur cette musique ? Je ne sais plus, pas assez sûrement. J’ai pris cette cassette sur l’étagère du salon. Je sais qu’elle était à toi. Je n’aime pas particulièrement tous les morceaux de musique qui sont dessus mais c’est une cassette que tu écoutais souvent. Elle est un peu usée, le son un peu grésillant. Mais je ne peux me résoudre à la jeter.

Bercé par cet air, je crois apercevoir ta silhouette dans cette brume qui me glace le sang. Je sais que ce n’est qu’une illusion mais je me laisse entraîner par cette vision. J’appuie mon regard comme pour chercher à y voir un peu mieux dans ce brouillard qui s’épaissit un peu plus chaque minute. Au loin, la corne d’un bateau me rappelle à cette vie sur terre ; c’est fini pour ce soir, le songe est brisé, demain peut-être …

Je ne pensais pas que cela prendrait autant de temps, que cela serait aussi difficile. Je savais que tu allais hanter mes souvenirs pendant longtemps. Mais pas comme ça, pas autant, pas si longuement. Cela faisait cependant quelque temps que je ne m’étais pas senti aussi bizarre que ce soir. Je croyais qu’enfin se serait fini. Mais a priori non.

D’un pas hâtif je me rends au Titanic, ce bar où nous nous sommes rencontrés il y a de cela maintenant quatre ans. Quatre ans déjà, j’étais alors un jeune fonctionnaire perdu dans l’immensité de la cité phocéenne. Je ne suis pas marseillais. Je m’étais retrouvé dans le sud pour le travail il y a une dizaine d’années. Je ne m’en plaignais pas, j’aimais bien cette région, cela fait longtemps maintenant que j’y habite.

J’avais même l’impression d’être à depuis toujours.

Je pousse violemment la porte du bar comme si ce geste allait me permettre d’entrer plus rapidement dans l’antre du Titanic. Il n’y a pas grand monde en semaine à cette heure là dans la salle. Marc et Pascale alertés par le bruit sourd de l’énorme porte de bois me font signe de la main :

— Xavier viens te joindre à nous.

Je leur fais un petit signe de la main pour leur signifier que je les ai vus.

Marc et Pascale, ce sont mes deux meilleurs amis, ma seconde famille. Marc, il était avec moi à la faculté. On se connaît depuis cette époque. Lui n’a pas poursuivi dans la voie des pompiers. Il bosse comme responsable sécurité dans une grande chaîne de magasins alimentaires. Je ne sais plus trop laquelle. J’oublie à chaque fois mais ça n’a pas trop d’importance.

Pascale, c’est sa compagne. Je la connais depuis aussi longtemps que lui, ils vivaient déjà ensemble à la fac. Je ne sais pas vraiment depuis quand ils se connaissent. Nous avons passé beaucoup de temps ensemble. Notre trio est très soudé, un peu comme un vieux couple. À l’époque il y a même des esprits tordus qui avaient laissé courir le bruit que nous vivions bizarrement à trois. Il est vrai que tout ce que l’on a fait ensemble pendant ces années mériterait un livre !

Mais il n’y a jamais rien eu de déplacé entre nous.

Pascale, je l’ai toujours respectée et elle est comme ma sœur aujourd’hui. Mon psy, ma bouée de sauvetage, nous partageons tant de choses à présent tous les deux. Plus qu’avant, plus que jamais. Pascale, c’est celle qui me maintient en vie. C’est elle qui quelque part est à l’origine de ma souffrance mais c’est surtout elle qui est mon ange gardien depuis quatre ans. Je ne lui en veux pas, je ne pourrais jamais. Je suis bien plus fautif qu’elle.

Marc c’est levé pour m’accueillir. Il me tend une main chaleureuse, me gratifie d’une tape amicale sur l’épaule et retourne s’asseoir. Pascale est debout, dressée devant moi. La chaleur de son accolade me réchauffe le cœur. Dans son regard je sens tout le poids de son fardeau ; ton absence est pour elle aussi dure à surmonter qu’elle peut l’être pour moi. Nous restons ainsi, ta sœur et moi, main dans la main, les yeux rougis par l’émotion qui nous habite et qui monte en nous au fur et à mesure que nous nous regardons.

Plus serein, du moins c’est l’image qu’il donne, Marc met fin à ce moment de malaise en me commandant un chocolat chaud pour, comme il dit « me sortir de mon état reptilien ».

Mais déjà je ne suis plus là, ou plutôt je me retrouve en ce jour de 1990, assis à cette même table alors que l’on fête l’inauguration du Titanic. Étrangement, j’ai l’impression de revivre cette scène en qualité de spectateur, comme si j’étais là, au-dessus de la foule à contempler mes propres faits et gestes. C’est exactement ça, je regarde de haut ce qui se passe dans cette petite boite où s’agite une foule de pantins minuscules. Et tu es là, assise à côté de moi.

Je n’ai qu’une envie : refermer le couvercle de la boite et m’endormir pour oublier pour un temps encore toute cette histoire. Mais je sais que cela ne changerait rien. Alors je la laisse ouverte et je regarde cette scène que je connais par cœur une fois de plus.

- II -

C’est le jour J. Aujourd’hui nous avons tous rendez-vous à ce nouveau bar dont nous avons nous-même choisi le nom : " LE TITANIC ". Après tous ces efforts, tous ces espoirs : enfin récompensés. Le résultat est là devant nos yeux, grandiose comme l’étaient les galions du XVIIème siècle. Tout de bois vêtu, le bar ressemble à l’antre d’un navire.

L’ambiance feutrée à peine entrecoupée de rares rayons de lumière respire la moiteur des cales d’antan. Sous nos pas le plancher craque. Les fenêtres sont légèrement occultées par de grands volets de bois pour les faire ressembler à des écoutilles. Papé a même réussi à récupérer, sur le tournage d’un film de pirates qui a eu lieu dans les environs, un canon d’époque qui semble plus vrai que nature et quelques sabres en fer blanc. La décoration est vraiment réussie. Il y a une ambiance dans ce lieu, passé la porte on entre dans un autre monde.

Le résultat est à la hauteur des croquis de Philippe.

Nous avions peur d’être déçu mais non, au contraire, là, nous sommes fiers. Fiers du résultat, fiers de notre réussite après toutes ces périodes de doute et de sueur.

Ce bar c’est un peu une partie de nous tous, un pari un peu fou. Nous avions racheté le fond de ce commerce un peu après la fin de nos études.

Cette idée saugrenue nous était venue un soir où nous avions sûrement bu plus que de raison. Je pense maintenant que c’était pour nous un moyen d’essayer de prolonger nos années d’insouciance. À l’époque, nous avions réussi à investir une petite salle à l’étage de nos chambres universitaires. Une salle prévue pour les petites réunions. En allant à plusieurs au bureau du CROUS, nous avions réussi à obtenir cette salle à l’année. Nous seuls avions la clef. C’était devenu notre point de ralliement. Nous l’avions équipée d’un réfrigérateur, d’une plaque chauffante et d’une télévision.

C’était notre point de chute quotidien le soir après le restaurant universitaire. Cette salle nous servait de salle de repos, de restaurant privé, de lieu d’étude aussi parfois. Mais il faut bien l’avouer, le plus souvent elle nous servait de bar, notre bar. Les soirées et les fêtes de fin de semaine furent nombreuses dans ce lieu, ce qui nous valu parfois quelques brimades du gardien. Mais nous étions heureux, contents d’être une bande de copains soudée.

C’est comme cela qu’est vraiment né le Titanic. A l’époque c’est le nom que nous avions donné à cette pièce. C’était Philippe qui avait trouvé le nom un soir où les esprits étaient embrumés par un peu trop d’alcool. Je me rappelle encore de ses paroles : « Hé les gars, ça coule tellement là dedans qu’on se croirait à bord du Titanic ». Voilà, c’était né comme ça en fait, aussi bêtement que cela !

Une bande de copains un peu déjantés qui avaient mis en commun leurs maigres économies pour se lancer dans cette aventure insensée : ouvrir un vrai bar. Pour que dure l’amitié que nous avions scellée dans notre Titanic.

Il est vrai que l’on avait été bien aidé là-dedans par Papé et son héritage et par quelques banquiers un peu kamikazes. Il faut dire que l’emplacement face à la mer ne leur faisait pas prendre beaucoup de risques, au pire ils saisissaient le local et le revendaient.

C’est Papé qui avait repéré ce lieu et eu vent de sa disponibilité. C’était un vieux garage automobile qui avait fermé depuis longtemps déjà et que personnellement j’avais toujours connu clos. J’étais déjà passé de nombreuses fois devant ce bâtiment sans réellement savoir ce que c’était. Je ne sais pas comment Papé s’est réellement débrouillé pour remporter cette vente et obtenir toutes les autorisations d’exploitation pour pouvoir ouvrir un bar. Toujours est il qu’aujourd’hui ce rêve était devenu réalité et que Papé avait réussi à nous entraîner dans son sillage pour concrétiser financièrement et matériellement ce projet insensé.

Le local était resté à l’abandon quelque temps, nous n’avions plus assez de financement pour engager les restaurations nécessaires. Cette période avait créé quelques tensions entre nous. Lorsqu’enfin nous avions réuni à nouveau assez d’argent nous avions commencé à acheter du matériel. Et petit à petit, tout avait pris forme. Les travaux avaient duré plus de six mois, tout notre argent était passé là dedans et pas mal de nos jours de congés aussi. Nous avions dû faire appel à quelques professionnels pour certains travaux comme la plomberie et l’électricité. Cela avait pris une bonne partie du budget. Sans parler du comptoir et des chambres froides pour les boissons.

Nous avions fait une bonne affaire pour cela. Papé, toujours aussi débrouillard, avait dégoté un comptoir en bois tout équipé chez une connaissance à lui. Un gérant qui partait en retraite et qui a fermé son bar il y a quelques mois de cela maintenant.

Je n’ai jamais compris comment ce type arrivait à connaître autant de monde. C’était inimaginable le nombre de gens qu’il était capable de côtoyer. Comme on dit populairement, Papé était connu comme le « loup blanc ». Cela nous avait souvent aider pour ce projet.

Cette fois là, nous avions pu racheter tout le matériel à un prix raisonnable. En plus tout était quasiment neuf, tout était aux normes. Une sacrée aubaine pour nous. En fait, ce monsieur il pensait pouvoir vendre son fond de commerce dans quelques années. Alors deux ans avant la fermeture il avait refait à neuf toutes ses installations. Mais entre temps il était tombé malade, ce qui l’avait obligé à fermer boutique plus tôt que prévu. Le marché n’étant pas très porteur, il n’avait pas trouvé à vendre et avec ses créances, il s’était couvert de dettes. Il avait été saisi. Du coup nous avions réussi à acheter tout le matériel nécessaire assez facilement. Papé avait négocié avec le liquidateur judiciaire et nous avions racheté tout ce qui nous était nécessaire. Il avait même réussi à reprendre une partie du stock. Nous avions de quoi faire notre premier roulement sans nous être ruiné.

Nous étions tous un peu anxieux pour la suite mais tellement heureux du résultat que le jour de l’ouverture, tous nos doutes s’étaient effacés.

Philippe qui semble paradoxalement avoir vécu ici depuis toujours s’exclame :

— Attention les gars, prenez garde à ne pas tomber sur des esclaves affamés : c’est souvent qu’ils se cachent au détour d’une membrure et qu’ils assomment les marins pour les dévorer. C’est la dure loi de la mer.

Livre disponible ici : http://www.coeditions.fr/index.php?option=com_virtuemart&view=productdetails&virtuemart_product_id=1&virtuemart_category_id=1