Toi

Yannick Bériault

       La prégnance du possible quand les vagues du désir animent les chairs... c'est la naissance cyclique des pierreries dans le sang, les levers de soleil quand ses témoins sont émus jusque sous la peau.  Ô ce qui chuchote aux pores l'extase renouvelée des marées, c'est mon extase concentrée quand je regarde tes lèvres ; il n'y a que des naissances en chaque mélodie tressées, et chaque hoquet de vent, chaque froissement de mécanique, chante ces mélodies verticales qui tracent les chemins des anges.

       Ô, je chante le désir qui m'ouvre les chemins de la transcendance, les allées allègres faisant les spasmes du temps... mais toi, je ne suis pas convaincu que ton nom importe...

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D'abord publié sur lesensdutemps.tumblr.com

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