Toi

Louis

De tes yeux amoureux aux reflets languissants, 

À ton cou parfumé, par de suaves arômes,

Je volais, si léger, en frôlant toutes ces roses 

Qui chantaient à ta peau des poèmes enivrants. 


Comment cette mélodie qui épuisait nos corps,

Et qui, de quelques notes, m'envoyait délirer,

S'est-elle si vite tarie, et vilement déguisée 

En un écho sournois, de ta triste voix d'or ? 


Me voilà, à présent, caressant de mes larmes,

Les contours somptueux, et la brûlante flamme 

De cette nouvelle amante, qui doucement se dénude. 


Du galbe de sa hanche à ses lèvres sucrées,

Je remonte timidement, pour venir lui souffler :

« Tu me charmes et m'inspires, ô ma belle Solitude! »

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