Toi: A

Ton arrivée sonnait comme quelque chose de joyeux. Des papillons dans mon ventre mais la réalité était loin d'être aussi belle. Je voulais attendre le moment opportun pour te parler de ce qui s'était passé entre nous mais hélas j'ai vite déchanté. Tout ceci, ou du moins le peu de ce qui s'est passée, ne représentait rien pour toi. Que du vent que tu peux donner à n'importe à qui. J'ai vite compris que tu les avait prononcés avec ce cher alcool qui coulait dans tes veines. J'ai bu tes paroles comme tu as du boire tes bières: vite. Le problème est que tes paroles ont sonné avec beaucoup plus d'importance que je ne l'aurai voulu. 

Les regards sont ceux que tu lances à quelqu'un que tu apprécies mais rien de plus. Ils n'étaient rien, mes espérances elles n'existent plus. Ont-elles réellement existé ? Ai-je imaginé une potentiel idylle à travers ces paroles que tu m'avais écrite ? À présent mon esprit est claire, quel doux euphémisme de dire cela ? Tu as choisi les bons mots pour me faire croire que... NON j'y ai cru toute seule. Toi, tu savais très bien ce qu'ils signifiaient mais moi. J'étais dans l'incertitude totale. Je pensais que c'était réciproque ce que nous avions échangé mais que nenni. Tu dis que c'était sous la surprise que tu y as répondu et cela m'as fait tellement mal. Il n'a pas compté pour toi, pas comme je l'aurai voulu. 

Mais avant toutes tes belles paroles que tu me disaient, était-ce sous l'effet de l'alcool. Elles me berçaient... d'illusion. Je refusais de faire ce que mon coeur voulait s'autoriser: t'aimer ou du moins ressentir quelque chose. 

Tu as "anéanti"ce sentiments que je commençais à ressentir à ton égard. Peut-être est-ce pour le mieux ? You know

J'aurai espéré, j'aurai voulu. L'espoir fait vivre certes, mais il tue. L'espoir n'est pas bon. Je suis amère, je suis tristesse, je suis.