Toi, moi et les étoiles

Patrice Merelle

Toi, moi et les étoiles

Je déambule sur les remparts du bonheur,

Evitant les écueils qui me font peur,

Je plonge dans tes yeux, m’abreuver des larmes

Qui longent tes joues, sans défense, sans armes,

Je me sens si fragile, quand tu es loin de moi

Je me sens malhabile, quand je m’éloigne de toi,

Est-ce donc cela qu’ils nomment l’amour ?

Et si c’était cela en fait, connaitre chaque jour

Toi et moi au-dessus des toits

La même vision dans les yeux

Et les étoiles, au dessus des toits,

Un pur moment dans nos jeux.

Je vagabonde sur les murets des océans,

De tous les barrages qui créent des obstacles,

Oter un par un les derniers blocs restant

Pour que pénètre la lumière dans notre tabernacle.

Je me sens blessé, quand tu es loin de moi

Je sens comme un mal être, quand je m’éloigne de toi,

Est-ce donc cela qu’ils désignent l’amour ?

Et si c’était cela en fait, s’éprouver chaque jour

Toi et moi au-dessus des toits

La même évocation dans les yeux

Et les étoiles, au dessus des toits,

Un instant de folie dans nos jeux.

Nous voguons sur le monde sans aucune gravité,

Nous voguons sur notre bonheur au gré de nos étés,

Est-ce donc cela qu’ils apostrophent : amour ?

Et si c’était une impression, s’expérimenter chaque jour

Toi, moi et les étoiles

Juste toi et moi.

D’un voilier et d’une voile

Souffler par notre émoi.

S’aimer

Se hasarder

A aimer,

Et être aimé.

©Copyright Patrice Merelle

19-01-2013

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