Tok, l’antique scout toqué ( La valse des mots)
Pascal Coquet
(A lire au tempo 160, essayez pour voir)
C’est dans sa case, sa bicoque au Potomac, qu’y mate la Starac avec son pote.
Il a les crocs : sa clape ? Haddock et krill en stock. L’acabit accablant le voici : ce carassin coriace caparaçonné : C’est couci-couça l’espèce adéquate, l’espace a des couettes. Pas cradoque ! Il en croque. Cric, crac, croc. C’est sa r’cette, son secret.
Quand tout à coup... Un six coups, ce coup-ci. C’est l’attaque, l’assaut, le clash de la racaille, la canaille, la fripouille, l’arsouille.
Ce scout stoïque fait face, lance défi... Le maque efface, efficace, et ça fait feu, face à face... Fracassant fracas, tacatac, tacatac, tacatac.... Claquent les impacts. Y’a d’la casse. Quel micmac !
“Alors l’antique, tu craques ce coup-ci ?”
Du coup, Tok est patraque... Et patatrac. Un cri l’intoxe, comme un couac.
L’ancêtre s’écroule, claqué, caduque, c’est pas du toc !
C’est pas mascarade, bas les masques. Pathétique... Déclassé, à cran, il est cuit, qui l’eut cru ? Dans la rate, sul’flanc, souffrant, cœur soufflant, détraqué. Touché, coulé. Ca couine, couic et colis fichu. Y sue du sang. Ca se sent. Insensé. C’est cassé. Salissure et c’est l’issue...
Occis. A pus. Occiput. Et hop ! Au lac le patraque. Change de cap. Lof pour lof ! Flic, flac, floc ! Quel pataquès ! C’est pas chic.
“Les cloches en chocolat, c’est Pâques en toc !”
“Pas qu’en toque ? Y’a qu’à troquer !” Et toc ! Du tac au tac, plus si patraque, v’là qui cause le toqué psychopathe !
“Qui qu’en veut ? Quoi qui veut ? C’est pour qui ? Pas du toc !”
“C’est sensé. Pas si con. Quoi qu’il est, l’est pus cassé, l’attaqué corrodé.”
Corps caduque, l’antique erre, claudiquant, chassant ses vices, saquant ses vis, savant sévisse.
Cherche une broc : Avise l’avis. Ou s’est-y ? Enquête, traque, trouve une branque :
Obscure gueuse alambiquée trinque une Lambic à sa santé ! Cul sec. Bourrée d’tics, la care en vrac, pas si lucide l’acariâtre. Sens dessus dessous, l’est saoule la sangsue. Cintrée. Bec en vrac. A’s’déloque, ôte sa cotte... Quelle défroque !
“Qu’est-ce qui t’excite ?”
“C’est la salsa... Lucifer... Laisses-y faire.” Faut pas s’y fier, faut pacifier. Ya qu’a la mater, la calamité. Faut trinquer entre toqués ! Ca t’coupe la chique ? Coupe acquittée. Tchac !
Et y a pas qu’çà. Faut qu’çà cause, çà vocifère, féconde cancanière. Vas-tu cesser ?
Piètre étrusque étriquée, apothicaire à peau tiquée, cuir à piquer. L’antique occupant l’hottentote, au cul pend l’antique : honte à Tok...
“Quoi, qu’est-ce, coquin, cent copecks à la caisse ? Ca décroche l’cocotier, sacripant, et ça crie pas ? Cocorico sec ?”
T’occupe, laisse ceci, on s’casse, ça craint, faquin.
Faut quitter l’coin, qu’on évacue, qu’on s’carapate. Coupe court. Capte le canasson, à cru, et trace la strasse, cesse le stress, stoppe le cantique, faut qu’on presse. Prends tes clics et tes clacs. Courre cocher ! Cataclop, cataclop ! Ce cycliste scout acyclique suit sur son cycle.
Impec, correct, tact, classe. Sur le tarmac, c’est l’assaut du paquet, fait pas l’ballot. C’est à qui ce sac ? Sot.
“C’est ici, c’est ainsi, si, si, pour l’grand saut, hélas haut. T’entends-t’y ?
Big foot, tu y es t’y ?” “Croo...”
“Alors t’acquiesce? Qu’est-ce t’as ta ? T’es pas cap ? Cours, risque, faut qu’ t’essaies. C’est là qu’ t-ose. Couard.”
“Craaoummpff”
Car ce Tok-ci craint pas l’tocsin. Sans soucis. A pas l’trac, l’est pas plouc.
Sa carcasse c’est pas du stuc. “C’est clair ?” Crie Toc à l’accueil !
Vracatoum ! Qu’est-ce ? Que fut-ce ? C’est oique ? Un pic, un cap ? Non, pic et pic et collé gramme.
Coléoptère... Collé aux ptères... Collé à terre... Cocon collé, aptère... C’est là qu’est l’os, hélas...(I)
Quand vole-t-on ? Faut qu’on vole ! Faucon vole !... Faut qu’çà l’fasse, laisse l’effet s’faire...
Elancé, et lancé, acquitté, a quitté ce précipice... Ouf ! Ca y est.
Trace la piste, c’est l’esquisse de l’exquis succès... Jeu, set et match.
Ca accroche, double ou triple croche, sensass !...
Or cruel cataclysme, cris, crise, c’est la chute, le clash, le choc du crash. Ou qu’il est ? Eclipsé ?
Dans la steppe. Case à choc... Casatchok...
Pas siphonné, pas si toqué, ce cyber-crack des Carpates a circonscrit une yourte au goût bulgare. Passé le sas, y s’en passe ! Passons sapé (c’est ça qu’est con), sachons sasser.
Ca se sait, en tout cas ça s’est su, ça s’est sûr, in situ, au camp, au qu’en dira-t-on, au canton... sous la pluie, sous la toile et dans les clans, sous le voile état latent, sans cangues et sans carcans, quel cancan !
Pas K.O ? C’est O.K.
Concassages concaves sans concessions, caquetages caciques, cesse cette coquecigrue, sacré non, pov’cave con... sacré !
(1) ‘C’est là qu’est l’os, hélas’ Expression de Bourvil dans « la grande vadrouille »
Pascal Coquet
tempo 140 pour moi, sinon on n'a pas le temps d'apprécier tout ce qui fait le sel et génie de ce texte. Oui bravo Pascal pour cette belle valse
· Il y a plus de 9 ans ·lochday
Merci Mathieu ! S'lam flatte !
· Il y a presque 13 ans ·Pascal Coquet