ton ventre suite

La Mie Des Mots Moro

Elle avait les mots!

J'avais eu les maux, les maux de son ventre, l'émoi de mon ventre...

Oui je l'ai tuée, oui je l'ai aimée, mais tout cela n'est pas paradoxal, rien que du normal, retour à la normale.

La normale supérieure, l'anormale, c'était elle. Elle n'avait pas le droit. Qui a le droit d'ailleurs? de faire ça, à des enfants et même à des grands?

J'ai eu le dernier mot, mais les maux qui me viennent sont dérisoires. J'ai ma fille pour me porter, me supporter, mais j'ai commis un crime, ainsi soit-il, aussi parfait futile.

Vivre avec ça, c'est mourir à petit feu, c'est vivre dans le passé, en étant toujours présent!

Ce crime est passé pour être présent dans mon futur, marre de cette nana là, marre de ce crime là, c'était pas mieux avant, mais je trouve plus de refrain à cette histoire.

A trop citer, j'en perds mon latin, atrocité, quand tu nous tiens. Tout peut s'oublier, il faut oublier, me répète mon entourage, ma famille, qui m'aide, sans repos, alors que tout repose sur un mensonge, qui hante mes songes.

A qui me confier? à mon curé, à ma bonne? la conne? à cette nonne? quel con!

Je ne sais plus qui croire, en qui me confesser, quel con, je suis à baffer...

Mais tout cela serait comique, si ce n'était pas tragique... J'ai tout perdu, ma femme, mon couple, la mère de ma fille... je ne fais plus confiance à personne, je mens, je fonce, oui je m'enfonce, mais c'est mon amour, mon trésor.

Et quand elle sourit, ma fille, je me dis, que même si maman si, maman si tu savais pour ma fille... Tu trouverais que ôter une vie, c'est pas Dieu possible, mais qu'à l'impossible, nul n'est tenu et que, si je m'en sors.... ce sera jamais sans bleus... au corps! 

Alors où je vous parle, je ne sais toujours pas comment je fais pour vivre avec tout ça, jamais sans ma fille, j'ai envie de vous dire, jamais sans ma fille je n'aurais pu vivre, alors peu m'importe, les problèmes, aimer, c'est plus fort que d'être aimé...

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