Torrent de vent brûlant.

elixir

Histoire d'un marin perdu en mer, qui trouve une étoile fort étrange pour le guider.

Dans ma poitrine s'emballe l'écume et son air violent,
tandis que dans mon âme succombent mille tourments,
je sens déjà un air avisé,
tenter de contrôler ma dérivée.

Et son cri s'entend dans mes insomnies,
tandis que mes yeux hurlent sa veulerie,
dans des éclats effroyables,
qui se sont échoués sur du sable.

Ils se sont agrégés à ma façon d'être,
trahissant mon esprit qui ne cherche plus qu'à compromettre,
ô mon étoile polaire, je t'ai trouvée,
toi qui crache du feu pour me guider.

Tu es incandescente,
dans ta lueur rougeoyante,
tu fais mourir les soupirs,
pour construire ton glorieux et bruyant empire.

Tu me cries d'épuiser les passions,
en vertu de la déraison,
car le temps passe,
point de temps pour l'égarement ou la paresse.

Lentement j'offre mon coeur à cette étoile,
qui de feu sulfureux le voile,
en riant comme un démon,
elle met pour moi à nue la passion.

Je vois alors pour la première fois,
des paysages froids et sans foi,
qui révèlent un monde ordonné,
où il est aussi facile d'être contrôlé que de manipuler.

Et certains être s'y sont égarés,
en raison de vaines promesses oubliées.
Je regarde ceux qui sont debout,
pleurer et rire de ceux qui sont à genoux.

Je vois les sourires malicieux,
et les espoirs somptueux,
être sombrement éconduits,
avant que n'advienne de nouveau l'oubli.

Je tâte ma poitrine,
mais peu de sentiments dignes,
je trouve à la place un trou béant,
mais sans sang.

C'est mon étoile qui a consumée,
tout ce à quoi j'étais drogué,
échappé des sentiments,
je peux maintenant sourire allègrement.

Et les cris d'agonies,
des matelots qui s'apprêtent à oublier la vie,
m'indiffèrent car perdu dans la tempête,
j'ai peut-être bien égaré ma tête.

J'ai acquéri un sang-froid sans merci,
qui me rend aussi maudit qu'impie,
j'ai loué un pacte,
qui fait que je ne regrette plus mes actes.

Et je suis comme enivré,
par les supplices désirés,
de ce que je leur ferai subir,
à ceux qui ne savent pas ce qu'est maudire.

Les clameurs au loin attisent ma haine,
tandis que mon étoile m'enchaîne,
j'ai des rêves grandioses et monochromes,
à propos de sang et de maelström.

  • Tous les marins ont une étoile qui les guident. (et des amers)

    · Il y a environ 7 ans ·
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    Marcus Volk

    • Ce n'est pas pour rien qu'on parle de bonne étoile et de mauvaise étoile !

      · Il y a environ 7 ans ·
      Buho hermoso

      elixir

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