tour de piste (bis)

fionavanessa

Réédition

Quand je ne suis qu'amour

ne venez pas par quatre chemins

vous savez bien

que je vous mangerai dans la main


Quand je ne suis qu'amour

Dieu que les jours sont courts

quand je ne suis qu'un tas de pour

contre aucun contre rencontré dans aucune contrée

quand je ne suis rien qu'un petit miracle dans la Cour

une Cosette au long cours

Parbleu vous êtes ma figure de proue


Quand je ne suis qu'amour

Recroquevillée

poste restante

Par vos silences chapeautée

Par vos sourires couronnée

Par votre douceur gantée

Par votre foi habillée


Quand je ne suis qu'amour

rien qu'une virgule pour vous élancer

rien qu'un bonjour

et je suis sustentée

rien qu'une figure de discours

un fragment sur votre cahier

une dragée à croquer

Sous vos mains ne suis que Galatée

à la peau lactée


Quand je ne suis qu'amour

oh je suis tentée de rester là où vous m'avez plantée

mais je sais bien

je ne suis que cette petite roue crantée

de tout un engrenage enchanté

qui vous et moi a engendrés

Colombine déjantée par la lumière aimantée

Face cachée du Pierrot lunaire et tant aimé de cette nocturne Voie Lactée


Quand je ne suis qu'amour

pas un bruit ne court

pas un traître  mot ne sort de ma bouche

que vous enveloppez

Je ne suis qu'un terrain vague au parcours effacé

si demain ne me cloue au mur

je serai votre toi

que tu me lézardes toi mon point d'impact dont je suis concentriquement le détour

laisse courir amour

Quand je ne suis qu'amour

pas de vains discours

fais taire le feu qui couve sous la cendre tout le jour

vous êtes le jour

de la dentelle

entourez-moi la taille

vous êtes

de ma joie

la source

qui sourd


Quand je ne suis qu'amour

pour mettre un terme

à ma tendresse intarissable

il n'y a que vous amour

vous êtes l'ultime recours.


  • Bonjour...

    je ne sais pourquoi ça m'a fait penser à mon texte écrit hier....


    Oublie le fracas des colères,
    pour faire que tes mots
    se déposent en cercle
    autour des miens .

    Tu ranimes le feu éteint ,
    et repousses le brouillard glacé ,
    comme une saison se prolonge,
    dans la tiédeur de tes mains

    Les caresses mises en jachère,
    attendent pourtant qu'on les cueille .
    Ton cœur assoiffé,
    a eu raison de mon orgueil .

    J'ai balayé les doutes,
    tout le limon échoué
    sur des rives marines
    et le trop plein d'eau .

    Toute cette eau
    qui étouffait le feu
    couvant entre nous,
    mais trop loin du grain de ta peau...

    Tu ranimes les braises
    d'un feu qui ne s'est jamais éteint :
    tes mots en témoignent
    comme aussi

    à travers le silence,
    c'est comme une voix ténue
    quand mes mots se déposent
    en cercle autour des tiens .

    ---

    · Il y a plus de 6 ans ·
    Tulip  avr  21  03

    rechab

Signaler ce texte