Tour EIFFEL

regissae

Quel autre lieu parisien plus représentatif ?

Ce monument d'acier, culminant à 324 mètres et aux pieds duquel grouille une foule cosmopolite !

Lorsqu'on se trouve au pied de la dame de fer, au milieu des files d'attentes serpentines, colorées de trenues exotiques, aux sonorités étrangères, de peuplade lointaines venues amadouer le monstre d'acier par une grimpette quelque peu fantastique.

J'aime me perdre dans cette foule grouillante, d'où je vois différentes éthnies, j'entends différents langage. Nul besoin de partir pour découvrir, il me suffit d'ouvrir les yeux et d'observer ces gens. Les uns venus de très loin, il y a tout de même beaucoup de chinois, les autres de plus près comme cette famille de provinciaux faisant découvrir la capitale à ses enfants, scotchés à leurs Nitendo !

Et pourtant que d'histoire en ce lieu ouvert aux quatres vents !

Le matin, lorsqu'elle emèrge de la brume, on ne voit plus ses pattes de fer, il n'y a que son sommet qui dépasse.

A midi, avec le soleil au zénith qui lui chatouille la pointe, elle se prélasse sous le ciel bleu.

Le soir, lorsqu'elle enfile son habit de lumière, elle devient la plus belle de la nuit avec sa robe scintillante.

Tous les plus hauts sommets de la capitale lui rende hommage, que l'on se trouve au sommet de la Tour Montparnasse, ou en haut de l'Arc de Triomphe, sur la butte Montmartre ou sous les cloches de Notre Dame, en bâteau mouche ou par la fenêtre du métro aérien, tous les regards convergent vers cette dame de fer qui depuis 1889 n'a pas changé et restera dans mon coeur comme un symbole de liberté !

Chère liberté ! avec ces pauvres vendeurs à la sauvette tentant de vendre leurs copies "made in china" à ceux même qui les produisent ! Pauvres vendeurs, à la recherche d'un bout de liberté, rêvant d'une vie meilleure au pays des droits de l'hômme ! Pauvre vendeurs, victime d'un système qui les repousse, chassés par les policiers dans un infernal et interminable jeu de cache cache quotidien et sans fin !

Tour Eiffel ! Témoin de la folie des hômmes, qui se croient plus fort que tout, et qui pourtant passent, quand toi tu restes là, telle une forteresse incomprise, avec nous, petits humains grouillant à tes pieds, tels des fourmis, sans cesse en activité, au lieu de stopper, pour ne serait-ce que cinq petites minutes, leur course effrénée, lever la tête et les yeux pour te voir, oh Tour Eiffel, toi si belle !

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