Tournois courtois

Francis Etienne Sicard Lundquist

Sonnet

Le ciel pleure des mots d'une étrange beauté

Qui coulent sur le sable au pied d'une sirène

Dont le marbre bleuté capture une murène

Dans les eaux de saphir de la principauté.

 

De flamboyants bateaux en toute loyauté

Croisent à l'horizon en attendant leur reine

Et comme des martyrs dans le vent de l'arène

Meurent en gémissant sous tant de cruauté.

 

Des grappes de soleil aux couleurs de l'ivoire

Fanent sur les balcons où des masques de foire

Dévorent le silence avec des dents de fer.

 

Alors descend soudain sur l'orbe de la terre

Ce feu qui détruira tous les châteaux de pierre

D'un souffle s'exhumant du soufre de l'enfer.

 

Francis Etienne Sicard Lundquist ©2015

 

  • À l'image de ces mots descendant du ciel, les vôtres nous entrainent à leur source, déployant leurs ailes de Soleil et de sérénité en deux lobes opposés qui d'abord se courtisent avant de fusionner dans un magnifique et destructeur éclat !

    (Une question me traverse l'esprit : le dernier vers me semble, si mon compte est exact, n'avoir que 11 pieds. Est-ce volontaire ? (Mea culpa si je me trompe.))

    · Il y a plus de 8 ans ·
    Teneris

    Florent Michel

    • Merci cher Florent, je n'avais pas remarqué cette faute et je l'ai corrigée. Merci pour votre grande attention et votre sens inouï de la poésie. Je suis confus de cette erreur mais ravi que vous l'ayez mise à jour.
      Merci encore de tout coeur .
      Cordialement,
      FE

      · Il y a plus de 8 ans ·
      Vitraux de songes 2 version papier

      Francis Etienne Sicard Lundquist

  • Très belles images...

    · Il y a plus de 8 ans ·
    Yeza 3

    Yeza Ahem

Signaler ce texte