Tournois courtois
Francis Etienne Sicard Lundquist
Sonnet
Le ciel pleure des mots d'une étrange beauté
Qui coulent sur le sable au pied d'une sirène
Dont le marbre bleuté capture une murène
Dans les eaux de saphir de la principauté.
De flamboyants bateaux en toute loyauté
Croisent à l'horizon en attendant leur reine
Et comme des martyrs dans le vent de l'arène
Meurent en gémissant sous tant de cruauté.
Des grappes de soleil aux couleurs de l'ivoire
Fanent sur les balcons où des masques de foire
Dévorent le silence avec des dents de fer.
Alors descend soudain sur l'orbe de la terre
Ce feu qui détruira tous les châteaux de pierre
D'un souffle s'exhumant du soufre de l'enfer.
Francis Etienne Sicard Lundquist ©2015
À l'image de ces mots descendant du ciel, les vôtres nous entrainent à leur source, déployant leurs ailes de Soleil et de sérénité en deux lobes opposés qui d'abord se courtisent avant de fusionner dans un magnifique et destructeur éclat !
· Il y a plus de 9 ans ·(Une question me traverse l'esprit : le dernier vers me semble, si mon compte est exact, n'avoir que 11 pieds. Est-ce volontaire ? (Mea culpa si je me trompe.))
Florent Michel
Merci cher Florent, je n'avais pas remarqué cette faute et je l'ai corrigée. Merci pour votre grande attention et votre sens inouï de la poésie. Je suis confus de cette erreur mais ravi que vous l'ayez mise à jour.
· Il y a plus de 9 ans ·Merci encore de tout coeur .
Cordialement,
FE
Francis Etienne Sicard Lundquist
Très belles images...
· Il y a plus de 9 ans ·Yeza Ahem
Merci de tout coeur,
· Il y a plus de 9 ans ·Cordialement,
FE
Francis Etienne Sicard Lundquist