Tous les chagrins
Marc Laroche
Sonnet en octosyllabes...
De la confiture aux pourceaux?
Quoi, ce serait littérature,
Ce que tu offres en pâture
À ceux-là que tu tiens pour sots?
Comme un maître, de ses pinceaux,
Fait surgir la vie en peinture,
Tu crois surpasser la nature,
De tes mots tressés en rinceaux?
Et tu souffres que l'on t'ignore,
Qu'on ne daigne voir l'anaphore,
Ou le vers si bien ciselé?
Le triomphe du béotien
Fait que tu te sens esseulé?
C'est ton chagrin, chacun le sien.
Bonsoir Marc,
· Il y a environ 11 ans ·Un sonnet où l'humour sardonique résonne comme une réflexion douce-amère !
Le dernier tercet pourrait bien être une épitaphe !
À bientôt de vous lire.
Bien cordialement.
Paul Stendhal
Paul Stendhal
Il sonne comme une sentence, il gronde, il marque, ce sonnet.
· Il y a environ 11 ans ·janteloven-stephane-joye