Tout plein, tout plein, grand chose.

Y’a tout plein, tout plein de petites choses qui veulent sortir mais qui restent coincées. Y’a tout plein, tout plein de petites proses qui à chaque minute traversent ma pensée. Toutes ne sont pas très très habiles, on les nomme même rimes faciles.

Y’a tout plein, tout plein de petites roses qui sont cachées sous les épines, y’a tout plein, tout plein de petites choses qui font de nous des hommes avides. Toutes ne sont pas très très dociles, toutes ne sont pas si inutiles.

Y’a tout plein, tout plein de petites doses pour nous rendre le temps mobile. Y’a tout plein, tout plein de petites pauses qui nous le rendent moins volubile. C’est une façon de le penser, le présent, et puis le passer.

C’est tout plein, tout plein de petites causes qui ici nous ont amené, c’est tout plein, tout plein de petites psychoses qui nous ont tous façonné, c’est tout plein, tout plein de petites osmoses entre des gens, en traversée.

Alors c’est pas vraiment grand chose de continuer d’avancer. Alors c’est pas vraiment grand chose d’y croire et de s’y accrocher.