Trois inconnus. Deux qui ne font qu'un et un qui . . .

glow

J'improvise ce texte... J'improvise mes idées...                                                Je ne sais par où commencer, ni par qui commencer.                                         Je sais que, depuis quelques années déjà, le monde défile devant moi. Ces acteurs se manifestent, parlent, crient, pleurent devant moi.

Pourquoi dis-je ça? Au fond, je n'sais pas.                                                         Il me fallait un début, un truc qui colle, un truc sincère.

 

J'étais là, assise sur ce banc...                                                                       La musique était mon seul compagnon, et les acteurs défilaient sans s'arrêter.    Un même métier, une même vie, un même monde mais... l'indifférence reigne.

J'étais là, assise sur ce banc lorsqu'il est apparut...

Démarche anormale, regard fuyant, respiration étrange, odeur suspecte, vêtements déchirés...

Il était là, oui, face à moi.                                                                            J'étais là face au mystère de sa vie.

Son visage... un secret. Cet homme, m'a touché, cet homme ne m'a fait peur.

Soudain, deux autres acteurs ont fait leur apparition. Deux acteurs âgés, deux acteurs aimés.

Le public lève les yeux devant leur entrée, le public applaudit presque leur démarche. L'autre, invisible. L'autre, fantôme.                                               Les deux acteurs ne faisaient qu'un. Ils vivaient l'un pour l'autre. Heureux qu'ils étaient. Malheureux qu'il était.

Contraste unique, presque étonnant. Contraste si triste, mais de nos jours... pas si inquiétant. Ils se regardaient. Il nous regardait, il les regardaient!

 

Contraste stupide, contraste frappant. Monde en sommeil... rêveille-toi!

 

Le voilà tourner sa tête. Pour les fixer, les voir de plus prêt je suppose. Il voulait peut-être savoir ce qu'était le bonheur ne fus qu'une fois... ou du moins, se rappeler des quelques instants positifs d'une vie. Il voulait les contempler, les admirer et les respecter en silence.

Eux,  ont été touché par cette maladie que la société transporte... Cette maladie qui touche n'importe qui, n'importe où. Aucun vaccin, aucune garantie de survie. Une sale maladie... Moi en tout cas, je ne l'aime pas... Ils sont aveugles.

 

Il regarde dehors. la pluie n'a cessé en cette matinée.                                        Il pleut comme il pleure à l'intérieur.

 

Ils se regardent dans les yeux, le soleil ne cesse de briller en cette matinée.       Il fait beau comme la lumière à l'intérieur.

 

Moi, face à ce contraste... Impuissante. Juste spéctatrice.

(silence )

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