Trous noirs

louve-blanche

Ce que l'on sait, ce que l'on boit

Ton indifférence était soûlante de désinvolture 

ta méconnaissance embaumait l'alcool.

et moi ce puits sans fin

celui qui avale, encore, toujours,

engloutit

mais jamais ne vomit

tout le monde te prends pour une supernova ...

tu absorberas la naine blanche 

et courant à ta mort tu exploseras

Mécréants ? Ou insouciants sans âmes 

Les tombeaux je les connais,

les vôtres mieux que le mien

je ne suis pas une Sainte

mais juste au dessus de ça.

Les blessures je les vis, je les guéris,

sans Triomphe ni cérémonies.

Arrêtez de jugez,

vous savez vous abreuver l'heure venue

je vous rassasierai tous avant que mon heure n'arrive !

Vous qui dans ces distillats trouvez vos vérités

Arretez deux jours et voyez le monde plus loin que vos pichets

le monde n'est pas aussi sordide que vous le détruisez 

Laissez à ceux qui en ont le courage le droit d'aimer.

Sur mon socle je me tiens fière,

poussière d'étoile, ou goutte d'eau

peu m'importe.

Toi qui passe ton chemin

qui me torture gracieusement par ta verve habile

Ton sarcasme n'a d'égal que la souffrance que tu nous infliges 

arrogance de ton ego

imbecile l'amour n'est pas un venin

c'est juste un acte de courage.

Mais Bacchus, le Malin, a fait de toi son pion,

Fidèle serviteur 

tu lèves le coude en soumission

Salit fidèlement le comptoir d'obscene morosité.

Pose ton auge et lève toi !

La discernement n'est plus ton guide.

Quitte L'espace d'un soir la dive bouteille,

ce soir, demain qu'importe !

Rejoins mon antre,

Et abreuve toi pour une nuit du suplice de mes desirs

Jouis de mon corps, enivre toi de mes seins,

Use toi de mes caresses, 

viens mesurer tes mots

a la moiteur de nos silences.

Et la, seulement la, tu pourras me demander de t'oublier.





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