Un amour perdu
agofs
Quelle horreur ! Quelle tragédie !
Quelle malheur ! Quelle mélancolie !
En un instant elle est partie,
En un mouvement, elle m'a affaiblie...
Me vider la tête, c'est tout ce dont j'ai besoin.
Comme une lettre, la laisser dans un coin...
Que ce soit dégradant, abrutissant ou même navrant,
J'en ai besoin, j'en ai besoin maintenant.
Mais... Mais que se passe-t-il ?
Quelle surprise, quelle malice,
Quelle tragédie de te voir, toi que j'ai quitté
Une fois dans le noir, après que tu m'aie trompée...
Je ne peux, oh jamais je ne pourrais
Encaisser ton sourire, ignoble plaie
Imaginer tes baisers et te deviner gênée
Rêver te prendre dans mes bras, ma belle Athéna...
Quelle bonne blague, je divague,
Sorcière de mon cœur, mère de ma rancœur.
Je ne te laisserai plus, muni de la dague
Qu'est ma colère, je ne t'aimerai plus.
Je suis bien désolée s'il en est d'une histoire vraie ; vous avez eu la force d'en faire un sublime poème.
· Il y a plus de 9 ans ·Alice Gauguin