un conte enterré

menestrel75

Depuis le temps qu'il est conté, je ne compte plus les jours !
Un jour d'orage et d'éclaircies
Mon esprit ne cessait de vouloir
Une chose, deux choses, mille et une
Mais l'orage chassa la bonne fortune.
Je voulais savoir que mes mots la « romantisent »
Je voulais sentir mes envies l'affoler
Je voulais allumer le brasier de ses émois
Je voulais sentir son souffle me frôler
Je voulais sentir mes caresses l'égarer
Je voulais sentir qu'elle brûlait d'envies
Quand mes paroles caressaient son âme
Je voulais sentir qu'elle en jouissait
Quand j'enflammais son cœur interdit
Je voulais que mes mains glissent sur sa peau
Je voulais lui murmurer ces mots
Je voulais découvrir ses affolements
Je voulais l'extasier lentement
Quand, de mes yeux, je caressais ses désirs
Je voulais que nos corps soient excités
Je voulais qu'elle m'offre de son âme la virginité
Je voulais lui faire goûter aux plaisirs inconnus
Je voulais l'emporter aux pulsions irréelles
Quand mes mots l'emportaient dans leur réel
Je voulais que mes désirs l'enflamment
Je voulais que de mon vit, sa bouche salive
Un jour d'orage sans éclaircies
La foudre illumina mon esprit
Mille et une choses m'apparurent précieuses
Mille et une envies se révélèrent dangereuses.
Je voulais sentir que dans sa chatte, son émoi s'activait
Je voulais sentir ses mains empoigner mes couilles
Je voulais sentir dans son ventre, que tout s'embrouille !
Je voulais sentir poindre son bien-être
Quand, de ma tendresse, je l'inondais.
Je voulais par-dessus tout que son cœur fasse « boum »… 
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