Été, bel été

Djamel Cheniki

Saluant un printemps lourd de tristesse

En timide partance vers d'autres terres

L'été qui s'installe de toute sa noblesse

Exhibe triomphant ses chaudes lumières

***

A la vue de la mer les esprits s'apaisent

Et se promettent déjà une saine baignade

Où à l'ombre d'un rocher ils déssinent à leur aise

Les contours incertains d'une nouvelle escapade

***

Les regards se perdent, les âmes se consolent

A la vue de bambins faisant leurs premiers pas

Hésitants devant des vagues en course folle

Leurs corps apeurés respirent la joie

***

Et lorsque le soir venu une fraîcheur se fait jour

Les rues se repeuplent de tout ce beau monde

Souvent parés de leurs plus beaux atours

Ils savourent nonchalants une gaité vagabonde

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