Un peu plus près des étoiles (Macroncosmos)

petisaintleu

Quand j'étais marcheur, je n'aurais jamais pensé devenir un satellite de Jupiter. Terre-à-terre, quelquefois dans la lune, je m'étais mis à  rêver d'un barycentre qui eut replacé la France vers un équilibre de justice, de paix sociale et d'un peuple qui, enfin, quittait les sombres espaces pour retrouver une orbite solaire.

La réalité est qu'il n'est pas facile de s'émanciper de la constante de planque. Elle se définit de la manière suivante : la force cumulée d'électrons libres et excités annule toute attraction pour créer une inertie nucléaire.

La gravité de la situation devrait nous amener à  réfléchir. Préférons-nous nous diriger vers une soupe moléculaire où chacun jouerait sa propre partition ou retrouver les lois qui régissent notre univers quotidien ?

Pour se faire, il n'y a qu'un chemin : rebâtir la cohésion magnétique entre le noyau et ses composants périphériques. Nul besoin d'être jovien ou jovial. Il suffit de diriger ses antennes pour entendre le son primordial et réaliser que Gourin, Aubusson ou Denain ne sont pas peuplées d'extra-terrestres nonobstant des accents qui ne sont pas jacobins. Au pire, le risque serait de goûter une soupe aux choux à  Jaligny-sur-Besbre si d'aventure s'y risquaient de courageux missi dominici en provenance de la l'exoplanète Ena.

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