Un ruisseau à Paris

mark-olantern

Un mégot jeté dans les houles du ruisseau

Chuchotant avec douceur la force Nature

Ce tempérament qui tant te caractérise

Toi la fleur insoumise au ciment de ces maux


Dans le ciel les hirondelles chantent la vie

Comme le soleil dit la beauté vertueuse

De mon âme amie qui me dispute le cœur

Putain c'est vrai, que la scène est belle à Paris


Le souffle du lointain me caresse la peau

Telles que tes lèvres sur ma bouche rêveuse

En nos regards chapardés candide innocence

Par ces temps de larmes versées au bord de l'eau


Un manque cruel de toi me frappe déjà

Sur le ponton de ma campagne de ta ville

Parmi les fourmis qui rient de me voir ainsi

Je refume les souvenirs de notre éclat

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