Un soir.

hemalia

Il glisse lentement sa main dans son dos jusqu'à rejoindre la ceinture de son pantalon, il suit les courbes de son bassin avant d'atteindre le bouton de son jean. Les mains plaquées contre le mur, elle étouffe un gémissement. Il déboutonne le jean avant de faire glisser la fermeture éclair, elle rejoint son geste, hésitant entre l'arrêter ou le laisser continuer. Mais finalement, elle ramène sa main sur sa joue, tandis que son souffle caresse la sienne. Il glisse sa main entre sa peau chaude et le bout de tissus. Dieu comme sa main est glacée… Mais ses caresses lui donnent de plus en plus envie. Il la caresse tandis que quelques gémissements sortent de sa bouche. Elle essaye de se souvenir comment elle s'est retrouvée dans cette situation, mais son esprit est trop embrouillé pour qu'elle arrive à se concentrer. Qui est-ce d'abord ? Vas-y, souvient-en. Rien ne vient, juste peut-être le fait que sa peau semble atrocement froide mais qu'elle adore quand sa main se pose sur elle. Elle se sent vivante. Et ses baisers, humides, doux, avec cet affreux goût de cigarette et cette autre saveur mentholée qui vient adoucir le tout. Au début, insistant, pressant mais qui, petit à petit s'adoucit, sa langue caressant la sienne. Ses cheveux qui lui caressent sa peau, sa langue vicieuse… Tout à coup, c'est comme s'il n'était plus froid, c'est comme si sa peau s'était réchauffée à son contact. Elle brûle, encore, c'est beaucoup trop… Il s'arrête, plonge son regard dorée dans le sien, il semble enjoué, l'avertir qu'il n'a pas encore finit, que tout cela ne fait que commencer. Il l'embrasse, ne la quittant pas du regard, tandis que son doigt s'insère en elle et que son bassin se soulève légèrement. Elle manque de souffle, non… Elle veut plus, elle demande plus. Mais elle essaye de garder ses esprits. Comment s'appelle-t-il ? D'où vient-il ? Rien, elle ne se souvient même pas de l'avoir entendu parler. Elle le serre contre lui, enfonce ses ongles dans sa peau, il laisse échapper un râle avant de donner un fort coup de rein. Son étreinte se resserre de plus en plus, sa peau se frotte sur elle… Et subitement, elle part en arrière tandis qu'elle laisse échapper un dernier gémissement avant que son corps ne se mette à trembler. Un orgasme, elle n'en revient pas. Elle vient d'avoir son tout premier orgasme avec quelqu'un qu'elle ne connait pas. Elle essaye de s'éloigner de lui, elle ne veut pas qu'il la touche au risque de l'exciter davantage, mais il l'en empêche et l'embrasse, lui caresse simplement le corps. Elle glisse ses doigts dans ses cheveux…

Il est bon…

Il l'est…

 

Il fait froid, atrocement froid. Elle remonte les draps, se retourne dans le lit puis ouvre les yeux.

Un lit avec des draps bleus…

Une chambre, la fenêtre est ouverte. Sa peau, elle est nue…

Elle est seule…

Elle se sent bien…

Elle se relève, cachant sa nudité avec les draps. Risque un pied sur le carrelage glacé… L'image s'affiche, celle d'un corps nu caressant sa peau. Quelque chose lui chatouille le ventre…. C'est une sensation  nouvelle, mais une sensation qu'elle aime. Elle s'éloigne du lit, va dans la salle de bain, laisse glisser les draps avant de rentrer dans la douche et de laisser couler l'eau chaude sur sa peau. La fête d'hier était géniale. Dire qu'elle ne voulait pas venir chez son amie au début, et finalement, elle ne regrette rien.

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