Une âme printanière désolée.

disarmonia

La littérature se souvient de ce que nous avons oublié : écrire c'est lire en soi.

Le soleil persistant dans ce ciel épris d'incertitude,
On profite de la chaleur, en oubliant cet hiver rude.
Cette brise légère qui court sur  tous les visages,
Nous ne cessons d'admirer ce somptueux paysage.

Alors, les rêves s'exhibent les uns après les autres,
Est venu le temps des espérances devenues votre.
Que fais-je ici, anormalement seule et sans vie ?
J'attends le renouveau de cette si belle saison, je rie.

Nostalgie d'un temps passé, impatiente de le revivre,
Me le ressassant intensément, j'en deviens ivre.
Mais, la solitude se fond en moi, je veux la fuir.

Je désire seulement votre présence et vos sourires,
Se destinant à ma personne et ne plus en jalouser.
C'est ainsi que je n'ai pour seul souhait de m'excuser.

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