"Une famille trop parfaite" de Rachel Abbott
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Pour l'inspecteur-chef Tom Douglas, Olivia Brookes est une vieille connaissance. Sept ans plus tôt, la jeune mère de famille avait signalé la disparition de son compagnon. Deux mois plus tard, ses parents disparaissaient dans un curieux et tragique accident.
Quand son mari et ses enfants ne rentrent pas après une soirée pizza, Olivia cède à la panique et prévient la Police.
Quelques années plus tard, c'est au tour du mari de signaler que sa famille s'est volatilisée. La Police s'interroge sérieusement sur cette famille en apparence si parfaite, où mystères et disparitions sont légion.
Pour Tom Douglas et son équipe, plus les indices vont se révéler et plus ils vont aller de surprise en surprise.
Rachel Abbott nous embarque dans un roman policier ET dans un roman psychologique machiavélique où obsession et manipulation sont au rendez-vous.
Au premier abord, ce roman semble relativement classique avec une fin prévisible, oui mais… Mais cette “famille trop parfaite” ne laisse aucun répit à son lecteur. De nombreux rebondissements viennent (et tombent à pic) constamment, qui ne cessent de remettre en question l'avancée de l'enquête et ce, jusqu'à la dernière page.
Une dernière partie construite un peu différemment du reste du roman, avec des flash-back qui reviennent sur l'origine d'une traque dûment réfléchie mise en place plusieurs années auparavant.
Un page-turner où un pervers narcissique obsédé se retrouve face à une “proie” prête à tout pour sauver sa famille.