Une forêt

fabian

Le Soleil déclinant, la Lune sur le levant
Cet enchevêtrement de douces senteurs boisées
Où naissent les arbrisseaux, avides de se mêler
À la danse infinie des feuilles avec le vent

Jeunes fourrées et bosquets, fiers soldats du sous-bois
Leurs langues enracinées demandent la gracieuse pluie
Leurs corps gelés poursuivent la quête de l'astre qui luit
Tendant leurs doigts de bois, pour cueillir ce rayon-roi

Témoins d'éternité, les arbres de la forêt
Leurs cheveux desséchés révèlent leur peine cachée
Rongés leurs bustes épais, dévorés par l'été
Ils envient le sous-bois, avec son humide paix

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