Une ombre de toi

eden-paragallo

C'est le néant,
Au fond de mon coeur ,
Et de mon âme,
Depuis que tu m'as quitté,
Sans dire un mot,
Sans faire un bruit.
Le monde est devenu,
Si étrangement sombre,
Après ton départ.
Je n'entendais parfois,
Que ta voix sinistre,
Ainsi que les cris voilés,
Qu'elle laissait s'échapper:
C'était ton unique façon d'exprimer,
Cette souffrance,
Cette douleur intense,
Que tu dissimulais,
Ou plutôt que tu tentais,
De garder secrètement,
Enfouie dans tes entrailles.
Moi seule pouvais percevoir,
Et comprendre ce message,
De détresse.
Mais j'y avais répondu trop tard,
Apparemment,
Puisque la Mort t'a emportée loin de moi,
Alors que j'étais sur le point de te sauver,
De ce cauchemar infernal.
Comment effacer la culpabilité,
Qui règne en moi,
Tout comme la blessure,
Qui me ronge,
Jusqu'au plus profond de mon esprit.
A présent il ne reste plus, autour de moi,
Qu'une ombre de toi.

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