Une semaine trop longue

Une semaine longue à mourir,
Eternité lente et désoeuvrée,
Guetter les heures et se souvenir
De cette attente, seule et navrée

Cette nuit, je suis impatiente,
Préssée de sentir ton corps,
L'urgence de te serrer fort,
Encore quelques heures d'attente

Ce train qui te ramène vers moi,
Je le maudis d'être trop lent,
Je ressens déjà le goût de tes bras,
L'arrivée de ce train te dévoilant

Ce manque, depuis quelques jours,
Ce vide effroyable en mon coeur,
Ce soir, je vais y couper court,
Afin d'assécher ma douleur

Même ton appel pour me rassurer,
Pour meubler notre impatience
De se retrouver et s'explorer,
Ne peut remplacer notre romance

Cette semaine sans ta présence,
Je vais la rayer de ma mémoire,
Je vais en oublier ton absence,
Trop heureuse, enfin, de te revoir

Cette nuit, nous dormirons ensemble,
Et, soudés, blottis l'un contre l'autre,
Cette nuit, nous partirons ensemble,
Revisiter cette histoire, la notre

Ce fut une semaine à en mourir,
Cette éternité si douloureuse,
Ce manque de ton doux sourire,
Et de tes bras, me rendant radieuse

Petit Ange, enfin, tu me reviens,
et mon corps, qui t'appartient,
Frémit d'avance de tes caresses,
Prodiguées dans la tendresse !

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