Une sorte de...

menestrel75

...nostalgie
Les mots libèrent. Les mots emprisonnent
De monèmes en phonèmes 
De singuliers en pluriels doux
La vague amoureuse est en bohème
 
Sur la grève de mes rêves
Se dessine sa silhouette nue
Burinant de lumière brève
Mon œil à son antre suspendu
 
Et quand, un jour, mon gland ourlé
De multiples couleurs pourpres 
Se dressera à l'image centrée
Elle restera coite, le désir en poupe
 
Que de caresses elle aurait aimées
Sur son corps libertin
Tandis que le souffle coupé
Elle m'aurait murmuré « viens »
 
Je serai venu sans doute
Si la distance ne faisait frein
A l'envie campée somme toute
Entre mon cœur et son vagin.
 
« Soeur Anne, ne vois-tu rien venir?»
« Je ne vois rien que le soleil qui poudroie et l'herbe qui verdoie »
 
Sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?
Sœur Anne, où sont tes souvenirs ?
Sœur Anne …
Pourquoi après le passé courir ?
Ne ressens-tu pas qu'il est vain
De s'évertuer si vite à déguerpir ?
  • "Entre mon cœur et son vagin" la distance peut-être grande en effet ! C'est là que le sentiment es important.

    · Il y a plus de 7 ans ·
    Louve blanche

    Louve

    • est

      · Il y a plus de 7 ans ·
      Louve blanche

      Louve

  • Cette femme blessée qui continue à vivre dans le passé ne regarde en rien vers l'avenir et à la question de ce qu'elle pourrait voir venir, je pense qu'il est vain d'espérer une réponse...
    Très beau texte nostalgique où je ressens ta déception à ne pas pouvoir modifier le cours de sa vie...

    · Il y a plus de 7 ans ·
    Coquelicots

    Sy Lou

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