la puissance d'une Supernova

Rarement elle m'apparaît de la même manière. Parfois elle me comble, d'autres elle m'enterre. Parfois elle me fait revivre, d'autres elle me rend étrangement mélancolique. Elle a un pouvoir que peu de mélodies peuvent exercer.
Le sentiment, que le plus souvent je retrouve, est revigorant, vivifiant, raisonne comme une renaissance. Une impression d'ouvrir les yeux pour la première fois -après les avoir clos dans un monde passé-, et de voir la beauté d'un monde que jamais je n'ai vu, toujours plus beau, plus coloré. De sentir des saveurs, qu'enfermée, je n'ai sans doute jamais perçues.
Elle libère.
Elle donne une impression de quiétude, de béatitude, de paix ; celle de regarder le ciel dans un calme –où seuls les notes et les palpitations du cœur se confondent– et d'oser penser qu'on peut tout réaliser.

Une sensation d'infini qui nous envahit et qu'on accepte de ressentir à moins d'être fou.

Ces sensations n'apparaissent peut-être –et malheureusement– pas à tout le monde, du moins pas à la première écoute. Mais cette ode apportera, finalement, toujours quelque chose. Chaque écoute sera différente et transmettra une force qu'on ne soupçonnait pas. La qualifier d'ode ne convient pas. C'est une ode qui ne se veut pas triste, ni en détresse, mais justement, elle apparaît comme une réponse. Une réponse, à tout.

Ce morceau d'ataraxie, c'est Oasis qui me l'a offert.