Une vielle passante
Kostia Chaix
Elle remontait ses lunettes Et regardait la Saône Repensait à ses amourettes Au temps ou est mort le grand molne Elle avait eu un mari Et peut être même des enfants. Ce dernier était dans un long répit Les autres avaient foutu le camp Dans un marche sans rythme Elle prenait la peine de voir Les rayons et les mythes Pour construire de belle histoires Sa chevelure grisâtre Laissait transparaître Qu'elle était marâtre D'un beau-fils plutôt honnête. Elle ne rêve plus d'amour, Elle les vois surement passer C'est un monument du jour Qui comme chaque homme Va se consumer.
** ne se perde
· Il y a plus de 9 ans ·Alice Gauguin
Que cette belle femme, ce que ton texte m'inspire, de se perde et ne se consume pas...
· Il y a plus de 9 ans ·Alice Gauguin