Le spectacle de l'univers
lucastissier
Tout ce que je vois, tout ce que je touche, n'existe pas... Et pourtant je me bats, chaque jours pour rester là.
La tempête des éléments poursuit sa mouvance vers un horizon sans fin. Du plus petit au plus grand de ses fils, la nature abreuve leur croissance. L'enfant trop grand pour nos yeux n'est pourtant qu'en pleine croissance.
La sublime violence des mouvements de l'évolution dessine dans mon imagination des océans agités. Les flots d'énergie s'entrechoquent et s'entremêlent, s'attirent et se rejettent dans une rythmique endiablée. C'est une mélodie crescendo où les ondes s'envolent et dansent dans une symétrie si parfaite que même les notes les plus insensées sont harmonieuses.
Nos certitudes nous enferment de ce spectacle magistral. Nos consciences prises de vertige bâtissent des structures rassurantes. C'est pourtant la peur du vide qui provoque son attraction. Si les gouttes d'eau avaient peur de la mer combien de peintres seraient morts d'ennui ?
Laissons nous couler vers la surface jusqu'à renaître enfin de la maladie mentale qui nous affuble. À une paupière de la plus belle œuvre jamais conçue, fermons les yeux, passons de l'autre côté redécouvrir l'électricité du circuit monde. Devant l'animation multicolore des étoiles, filons !
Fini le temps, finie la mort, l'équilibre retrouvé nous écarte des frustrations sonores. En apesanteur dans une lucidité limpide, le silence crie sa vérité intime. Tout n'est plus que vibrations, le concert s'embrase et nous en sommes les instruments épars.
Je n'étais que moi, mais à présent je suis toi, je suis tout, je suis là.
Très beau :)
· Il y a environ 10 ans ·dreamcatcher
beau et fort, se connecter à l'infini pour dépasser notre finitude
· Il y a environ 10 ans ·Sophie Marchand
Belle pensée:
· Il y a environ 10 ans ·Fini le temps, finie la mort, l'équilibre retrouvé nous écarte des frustrations sonores. En apesanteur dans une lucidité limpide, le silence crie sa vérité intime. Tout n'est plus que vibrations, le concert s'embrase et nous en sommes les instruments épars.
Je n'étais que moi, mais à présent je suis toi, je suis tout, je suis là.
Merci de ton passage... Kiss
vividecateri